Sébastien Gouspillou, CEO de Bigblock Data Center, confirme la mise en service prochaine (pendant l’été) de la première tranche d’une nouvelle ferme de mining de bitcoin dans le parc national des Virunga à l’Est de la République démocratique du Congo.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979 pour son exceptionnelle biodiversité, le parc est engagé depuis 2011 dans un programme de développement durable mené par l’Alliance Virunga, un partenariat entre la société civile, les institutions publiques et le secteur privé.
Dans cadre de son programme de développement, l’Alliance Virunga a lancé il y a plusieurs années un vaste plan de construction de centrales hydroélectriques, avec pour objectif de produire 105 Méga Watts (MW) de puissance électrique pour alimenter les besoins des populations qui entourent le parc (quatre à cinq millions de personnes), favoriser le développement économique et diminuer l’impact des activités humaines sur la forêt. A ce jour, trois centrales sont déjà construites sur un total de sept, développant une puissance totale de 32 MW. Prévues pour une demande future, qui nécessitera de grands travaux d’infrastructure, les centrales déjà construites sont et seront pour plusieurs années encore en surproduction.
Virunga Energie, la compagnie qui exploite les centrales, a donc décidé d’expérimenter le mining de bitcoin afin de ne pas perdre ces excédents. Le projet a été confié à BBGS, société née de l’association de Gwensas et de Bigblock Datacenter, deux spécialistes français du mining. Quatre autres centrales hydroélectriques seront construites d’ici 2025, et chacune pourrait intégrer le mining de bitcoin dans son modèle économique.