28 janvier 2021
Vêtements, aliments, médicaments… Évitez le gaspillage au quotidien
La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire interdit la destruction des invendus non alimentaires ou encore l'impression des tickets de caisse. Suivez le guide.
En France, chaque année, 630 millions d’euros de produits neufs sont détruits ; entre 10 000 et 20 000 tonnes de produits textiles connaissent le même sort ; l’équivalent de 180 millions d’euros de produits d’hygiène et de beauté finissent eux aussi à la benne ; chaque foyer accumule 30 kg d’imprimés publicitaires ; chaque hypermarché utilise 10 600 rouleaux de papier pour l’impression des tickets de caisse qui finissent bien souvent à la poubelle sitôt passées les portes de la grande surface…
Ces chiffres sont vertigineux, et un panel de mesures issues de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire tend à les faire drastiquement diminuer. Passage en revue.
- L’interdiction de la destruction des invendus non alimentaires, à partir du 31 janvier 2021.
Il s’agit des produits d’hygiène quotidienne, des vêtements, des produits électroniques, des chaussures, des livres, de l’électroménager…
Ils devront non plus être mis en décharge ou incinérés mais donner ou recycler.
- L’augmentation à effet immédiat des sanctions en cas de manquement à l’interdiction de gaspillage alimentaire (être plus ferme vis-à-vis des acteurs récalcitrants).
- La création de fonds pour le réemploi solidaire (recycleries, ressourceries…).
- La possibilité pour les pharmacies, à partir du 1er janvier 2022, de vendre des médicaments à l’unité (“dispensation à l’unité”).
- À compter du 1er janvier 2022, la fin de la distribution d’imprimés publicitaires (boîtes aux lettres, parebrise des voitures…) contenant des huiles minérales.
- Rendre plus accessible et plus écologique le matériel médical pour les personnes à mobilité réduite.
- L’arrêt de l’impression des tickets de caisse, de carte bleue, de l’automate pour retirer de l’argent et des bons d’achat.