Une enquête ouverte pour injure envers Marine Le Pen sur un véhicule


La police a ouvert une enquête après la découverte jeudi 23 décembre d’une injure visant Marine Le Pen et d’un message pro-Zemmour «Z 2022», tracés dans le givre sur une voiture devant le domicile de la candidate à la présidentielle, dans les Yvelines, a indiqué le parquet de Versailles.

«À cette heure, aucune plainte n’a été déposée» et la notion de «dégradation du domicile» n’a pas été constatée, a précisé le parquet de Versailles sollicité par l’AFP, qui confirme l’ouverture d’une «procédure du chef d’injure non publique». L’entourage de la candidate avait indiqué jeudi à l’AFP: «Marine Le Pen a déposé plainte contre X car des injures et des dégradations de véhicules ont été commises devant sa porte. Il se trouve qu’au milieu des injures il y avait des inscriptions pro-Zemmour mais sa plainte ne vise personne». Selon l’entourage, des inscriptions se trouvaient sur le mur entourant le jardin et la maison.

La finaliste de la primaire écologiste Sandrine Rousseau a elle annoncé mercredi avoir déposé plainte contre X après des dégradations, dans la nuit de mardi à mercredi, de la façade et la porte d’entrée de son logement, par des autocollants à l’effigie du candidat d’extrême droite Eric Zemmour.

Le député de la France insoumise Adrien Quatennens a fait état le même jour de dégradations sur sa permanence contre laquelle ont été apposés des autocollants à l’effigie d’Eric Zemmour. «Derrière les images policées d’un Zemmour au coin de la cheminée, ses partisans mettent des grands pains dans la figure de militants pacifiques, menacent de mort des élus de la République, dégradent des permanences parlementaires. Chaque jour un peu plus. Stop !», a tweeté le parlementaire.

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Eric Zemmour a pour sa part «condamné» mercredi soir une vidéo dans laquelle deux individus, se revendiquant de ses sympathisants, s’entraînent au tir et imaginent notamment prendre pour cible Emmanuel Macron et des élus Insoumis, et pour laquelle une enquête a également été ouverte. Le député LFI Alexis Corbière et l’ex-porte-parole de LFI Raquel Garrido avaient annoncé mardi avoir déposé une plainte pour «menaces de mort et provocation à la commission d’un crime».


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