Un scénario renversant, une finale à suspense et des Bleus à nouveau au sommet


Dans une finale incroyable en seconde période, l’équipe de France a dominé l’Espagne (1-2) et remporté la Ligue des nations dimanche, à Milan.

Envoyé spécial à Milan

Du suspense, des émotions, un esprit d’équipe retrouvé et des individualités à leur zénith… L’UEFA peut remercier l’équipe de France, victorieuse de sa première Ligue des nations dimanche soir face à l’Espagne (1-2) et magnifique ambassadrice d’une compétition que le grand public connaît à peine. Arrivés sur la pointe des pieds en Italie après leur été morose et une rentrée insipide, les champions du monde en repartent le torse bombé et avec le goût de la victoire bien en bouche. Comme au bon vieux temps. Tout n’est pas parfait mais l’abnégation et le sens du sacrifice qui ont fait la force du groupe de Didier Deschamps perdurent plus que jamais et laissent entrevoir une Coupe du monde 2022 où les Bleus auront leur mot à dire.

Une caricature de football pour débuter…
Rien ne laissait présager d’un tel scénario après un premier acte où les deux nations ont livré une caricature de ce que le public pouvait redouter. Avec des Espagnols maîtres dans la possession de balle (64% contre 36%), magnifiques dans l’art du pressing à l’image de la nouvelle pépite Gavi, 17 ans et 2 mois, qui donnait parfois l’impression de disputer son 100e match international dimanche soir, face à des Français incapables de se sortir des griffes du voisin ibérique. Pas faute de l’avoir dit avant la finale, Didier Deschamps se faisait à l’idée d’être privé de la possession, sans pour autant y renoncer. Pari raté lors d’une période insipide et des gardiens au réduit au chômage technique. Pour au final un spectacle bien triste et terne dans une finale qui a tardé à débuter.

Lire aussi article :  Bitcoin Core 0.20.0 - Bitcoin.fr

… Avant une finale qui bascule dans la folie après un bijou de Benzema
Au regard des forces en présence sur la pelouse du mythique et somptueux San Siro, il était impensable que cette finale reste en l’état. Ce ne fut pas le cas. Mieux, elle bascula dans une folie douce pour le plus grand plaisir des 40.000 spectateurs présents à Milan dimanche soir. Si les hommes de Luis Enrique furent logiquement récompensés de leur domination par l’ouverture du score d’Oyarzabal (1-0, 64e), juste après… une barre transversale de Théo Hernandez (63e), la suite fut gigantesque pour des Bleus proches du K.O mais toujours debout. L’une des grandes leçons de cette semaine internationale. Touchés, jamais coulés. Et dans pareille situation, les grandes équipes s’en remettent toujours à leurs grands joueurs. Moment choisi par Karim Benzema et Kylian Mbappé pour mettre le feu dans une défense ibérique à l’agonie. Deux minutes après le but espagnol, le Madrilène s’offrait un but magistral d’un enroulé du gauche en pleine lucarne de Simon (1-1, 66e). Grandiose et fabuleux. Pour des champions totalement revigorés et plus que jamais en vie.

Lloris magistral, des Bleus héroïques
Jamais en reste quand il s’agit de briller et déjà fabuleux en demi-finale contre les Belges (un but, une passe décisive), le Parisien se mettait lui aussi au niveau du rendez-vous en doublant la mise sur un but qu’on a cru entaché d’un hors-jeu (1-2, 80e)… mais validé par la VAR. Avec un nouveau scénario proche de l’irrationnel, cette finale basculait définitivement dans une autre dimension. Suffocante, haletante et surtout indécise jusque dans ses derniers instants. Sans un Hugo Lloris des très grands soirs, auteur de deux parades magnifiques (88e, 90+4) en toute fin de match, les Bleus auraient sans doute encore plus tremblé pour s’offrir leur première Ligue des nations et succéder au Portugal. Comme face aux Belges trois jours plus tôt, les hommes de Deschamps ont tous fait corps – avec notamment un Paul Pogba stratosphérique – pour repousser les ultimes assauts espagnols avant d’exulter tous ensemble au coup de sifflet final. En Italie, berceau de la renaissance, l’équipe de France a débarqué convalescente et encore marquée par son été pourri, elle en repart conquérante et regonflée à bloc. La magie du football.

Lire aussi article :  Matrix 4 : les réalisateurs de John Wick de retour dans la saga ! - Actus Ciné



Source link