un outil marketing indispensable en B2B


Parmi les outils du marketing digital, le livre blanc est un atout que trop peu de PME songent à exploiter. Jugé trop complexe ou trop long à produire, il peine à trouver sa place parmi les outils de communication des petites entreprises. C’est pourtant un excellent moyen d’attirer plus de prospects et de monter en crédibilité. Voyons comment intégrer cet élément clé dans votre stratégie de contenu B2B.

Livre blanc : de quoi parle-t-on ?

Avant de vous expliquer pourquoi vous devriez investir dans la création et la diffusion d’un livre blanc, prenons quelques minutes pour préciser ce qu’est (et n’est pas) un livre blanc.

Wikipedia en donne une définition déjà éclairante :

Un livre blanc est un rapport ou un guide faisant autorité qui informe le lecteur de manière concise sur une question complexe tout en présentant la philosophie de l’auteur sur le sujet. Il a généralement pour objectif de faciliter ou d’orienter la prise de décision.

Un livre blanc est donc un rapport éducatif ou informatif qui traite d’une question complexe, identifie des secteurs problématiques et propose des solutions. Il présente généralement une position ou une solution spécifique au problème évoqué. Il est plus long qu’un article, mais loin de la longueur d’un livre. C’est plutôt un essai semblable à ceux que vous deviez écrire quand vous étiez à l’école.

Origine et évolution

À l’origine, le terme fait référence à une publication officielle d’un gouvernement national. Premier exemple célèbre : le livre blanc de Winston Churchill de 1922 qui traitait du conflit politique en Palestine. Pour l’anecdote, le blanc fait référence à l’épaisseur du rapport qui était insuffisante pour justifier la reliure bleue habituellement en usage.  

Bien que les livres blancs s’enracinent dans la politique gouvernementale, ils sont devenus un outil couramment utilisé pour introduire des innovations technologiques et des produits. Sur une requête de type « livre blanc », Google retournera des millions de résultats, dont beaucoup se concentreront sur des questions liées à la technologie.

Depuis les années 1990, les marketeurs s’en sont emparé. Ce puissant outil marketing est ainsi utilisé pour aider décideurs et influenceurs à justifier la mise en œuvre de solutions.

En marketing digital, le livre blanc est un contenu premium relativement court (8 -16 pages maxi) téléchargeable sur le site web d’une entreprise en échange du nom et de l’adresse mail de la personne qui souhaite le lire. C’est d’ailleurs un élément clé de l’inbound marketing pour générer des leads, comme le montre le sondage effectué fin 2016 par l’agence américaine Demandwave.

Livre blanc vs plaquette commerciale

Le but d’un livre blanc est d’apporter une information concise, de préférence neutre et factuelle, afin de convaincre par des données et des preuves et non par de simples opinions ou argumentaires commerciaux.

Le caractère non promotionnel et orienté solution client confère au livre blanc une valeur qu’aucune brochure commerciale ne saurait atteindre. Ne confondez pas les genres, vous risqueriez de décevoir vos lecteurs.

Livre blanc vs case study vs e-books

Pour montrer votre expertise, le livre blanc n’est pas votre seule option. Il existe bien d’autres contenus tout aussi efficaces : billets de blogue, case studies ou ebooks – chacun ayant ses spécificités et sa logique propre. Ce qui distingue vraiment ces différents types de contenu, c’est essentiellement la taille, l’apparence et le temps consacré à chacun d’entre eux.

  • Un article de blog propose des conseils, un avis ou une mise au point sur un sujet particulier. Sa longueur moyenne se situe entre 500 et 1 500 mots. Un peu plus pour les mieux référencés. Sa création prend tout au plus quelques heures.
  • Un livre blanc propose une analyse plus approfondie. Il s’adresse à des personnes qui connaissent déjà la thématique. Son argumentation s’enrichit de données, d’avis d’experts, d’études et de statistiques. On l’aura compris, cela demande nettement plus de recherche et de temps.
  • Les ebooks sont d’habitude plus génériques et plus longs. Ils s’adressent à un public plus large et moins spécialisé. L’information y est décomposée en chapitres faciles à lire. Ils peuvent compter de 20 à 200 pages selon l’ampleur du sujet traité. Souvent riches en illustrations, citations et contenus faciles à partager, ils apportent des réponses utiles au néophyte.
  • Le case study ou étude de cas est un contenu premium particulièrement apprécié en B2B. C’est une forme particulière de livre blanc qui s’utilise pour prouver la valeur d’une solution, mettre en évidence des points de différenciation par rapport aux concurrents ou présenter l’historique commercial d’une entreprise. Contrairement au témoignage client qui sert généralement de teaser, l’étude de cas fournit des résultats réels.
  • Le témoignage client est lui aussi fort prisé. Généralement plus court (2 à 4 pages), il est écrit en style journalistique et enrichi de photos et de citations du client. Ce type de contenu est d’autant plus intéressant qu’une success story donne la parole au client qui utilise un produit ou met en oeuvre une solution.

Livre blanc vs podcast ou vidéo

Même si les livres blancs ont encore de beaux jours devant eux, on voit apparaître de nouveaux formats répondant aux attentes des jeunes générations, avides des contenus rapides et accessibles partout. C’est dans ce contexte qu’émergent les podcasts et les vidéos.

De nos jours les décideurs et les acheteurs ont de moins en moins le temps de lire. C’est pourquoi certains se tournent vers les podcasts, qu’ils peuvent écouter même dans les embouteillages. Quant au format vidéo, il est fort apprécié des plus jeunes car plus visuel, plus direct.

Attention toutefois à ne pas adopter sans réfléchir ces nouveaux formats de contenu, simplement parce qu’ils sont à la mode. Vérifiez avant tout quels sont les canaux utilisés par votre audience. Qui souhaitez-vous toucher ? Jeunes ou moins jeunes ? Comment recherchent-ils l’information ? Texte, audio ou vidéo ?

Peu importe les modes, c’est votre public qui décide du canal de communication à privilégier (mais vous pouvez bien sûr les multiplier pour toucher une plus large audience).

La communication omnicanale est la norme. Ce qui signifie qu’il faut varier les contenus et les formats pour toucher différents publics. Et il est tout à fait possible de traduire un livre blanc en format vidéo ou audio.

Spécificités du livre blanc 2.0

Au-delà des similitudes avec ces autres types de contenu, le livre blanc a sa propre logique.

Coschedule résume ses spécificités en 4 points :

  • Un ton professionnel et un style formel, presque académique
  • Un focus précis: un seul sujet que vous explorerez en profondeur
  • Basé sur des faits: pas d’affirmations sans fondement
  • Étayé par des données: des chiffres et des références pour renforcer vos arguments
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Le livre blanc digital occupe une place particulière dans la panoplie des outils de communication de l’entreprise. A mi-chemin entre les documents techniques souvent arides et réservés aux spécialistes (tels que manuels techniques, rapports de recherche, etc.) et les documents commerciaux destinés à attirer et convaincre de nouveaux clients, le livre blanc emprunte certains attributs de l’une et l’autre catégorie. À l’instar des documents techniques, il informe les lecteurs avec des données et des faits précis. Mais il se veut plus léger et digeste. Sa présentation séduisante vise à inciter le lecteur à répondre au call-to-action que vous ne manquerez pas d’y inclure.

Pourquoi créer un livre blanc ?

Créer et diffuser des contenus inspirants ajoute de la valeur à vos produits/services et aide à positionner votre entreprise comme une autorité dans votre domaine.

Pourquoi les contenus sont-ils si efficaces ? Car, pour réussir, une transaction doit être basée sur la confiance. Et vos contenus vous aide à gagner la confiance de votre audience. En effet, la diffusion régulière de contenu de valeur vous positionne comme expert dans votre domaine, augmentant ainsi votre crédibilité et donc la confiance envers votre entreprise. Et c’est parce qu’ils s’inscrivent parfaitement dans cette logique que les livres blancs sont un média puissant.

Il ressort d’une étude réalisée par le North America Content Marketing Institute en 2018 que 71% des marketeurs B2B créent des livres blancs, presqu’à égalité avec les case studies.

S’ils sont si nombreux à l’utiliser, c’est tout simplement parce que ce document premium concis et précis est rentable et pertinent pour un public ciblé.

Concrètement, un livre blanc peut avoir 3 objectifs distincts :

  • Générer des leads que vous pourrez ensuite qualifier (par exemple par une série de mails automatisés) pour que votre équipe commerciale puisse ajouter ce nouveau contact à son pipeline de prospection.
  • Montrer votre expertise et accroître votre crédibilité en proposant des informations qualitatives qui aident vraiment vos lecteurs à résoudre leur problème.
  • Donner une image positive de votre entreprise. Par définition, ce contenu premium est gratuit. Tout ce que vous demandez est un nom et une adresse mail qui vous permettra ensuite de renter en contact avec ceux qui ont manifesté un intérêt.

Qui lit des livres blancs ?

Les livres blancs sont lus par ceux qui envisagent l’achat d’un produit ou d’un service relativement nouveau, complexe ou coûteux. Ces lecteurs peuvent occuper un certain nombre de rôles différents, tels que :

  • Dirigeants (décideurs)
  • Conseillers financiers ou techniques
  • Directeurs opérationnels et gestionnaires
  • Utilisateurs

Une enquête américaine réalisée auprès de responsables IT a montré qu’ils lisent entre 30 et 50 livres blancs par an, pour diverses raisons :

  • Se tenir au courant des nouvelles tendances (76 %)
  • Obtenir de l’information sur les produits et les fournisseurs (69 %)
  • Comparer les produits (50%)
  • Aider à justifier les décisions d’achat (42 %)
  • Dresser une liste restreinte de fournisseurs qualifiés (33 %).

Quand lit-on un livre blanc ?

Les professionnels s’intéressent aux livres blancs à différents moments du parcours d’achat :

  • En phase de découverte, lorsqu’ils cherchent à résoudre un problème.
    À ce stade, le livre blanc permet de mieux cerner les solutions possibles à ce problème ou de comprendre quelle solution serait la plus adaptée pour l’entreprise.
  • En phase d’évaluation, lorsqu’ils envisagent un achat (acquérir ou remplacer un équipement)
    Le prospect examine activement un ensemble de produits.
  • En phase de décision, lorsqu’ils établissent une short list de fournisseurs. Dans ce cas, un guide comparatif peut aider. Ou une étude de cas montrant l’application chez un client.
  • Après l’achat, ils restent utiles pour susciter un réachat ou compléter les connaissances de client. Créer une bibliothèque de livres blancs sur son site est une source d’inspiration et de connaissances précieuse tant pour les clients que pour les prospects.

Plus le cycle de vente (ou le parcours client) est long, plus les livres blancs y auront leur place. Ils servent de guide tout au long du parcours et facilitent la prise de décision.

Source :  www.matthieu-tranvan.fr

Dans la communication digitale, chaque type de contenu a son utilité et ses caractéristiques. Et est plus ou moins adapté à l’une ou l’autre étape du parcours d’achat.

Les ebooks donnent de bons résultats à l’étape de la « prise de conscience » du parcours de l’acheteur, lorsqu’il rassemble des informations sur un produit ou un service particulier et cherche à acquérir une compréhension globale. À ce stade-là, les consommateurs sont davantage préoccupés par la partie  » problème  » de l’équation.
Les livres blancs ciblent plutôt les personnes en phase de « décision » dans le processus d’achat. Lorsqu’une personne maîtrise déjà les bases et cherche à valider un concept pour alimenter sa décision d’achat.  (cmswire)

Source : Armstrong

Pour approfondir la thématique de la pertinence des contenus tout au long du parcours d’achat, je vous invite à relire cet article : Quels contenus choisir pour diversifier sa communication ?

Combien coûte un livre blanc ?

Les coûts liés à la production d’un livre blanc sont multiples :

  • Copywriting : recherche, rédaction et révision
  • Design : mise en page, illustration et animation
  • Traduction, le cas échéant
  • Impression, s’il y a lieu

Chacun de ces coûts peut être externalisé ou géré en interne. Tout dépend des budgets et compétences disponibles.

Selon certaines sources, les marketeurs B2B américains dépenseraient de 5 à 7 000 $ pour le contenu et 1 500 $ pour le design d’un white paper. La traduction, l’impression et la promotion viennent en sus.

Toutefois, j’imagine mal une PME européenne dépenser de 5 et 10.000 € pour un livre blanc d’une dizaine de pages. D’autant qu’il ne faut pas négliger les coûts cachés comme le temps passés par vos experts pour répondre aux questions des rédacteurs ou pour relire, corriger et valider les versions successives.

Un livre blanc est sans aucun doute un projet d’envergure. Comprimer les budgets risque d’avoir un impact négatif sur sa performance. Heureusement, faire appel à des copywriters et des graphistes freelances peut déjà donner de bons résultats, à condition d’avoir clairement défini le périmètre du projet et de fournir les données et référentiels nécessaires.

Les ingrédients d’un livre blanc efficace

Un livre blanc est un contenu premium synonyme d’expertise et de qualité. C’est en tout cas ce qu’en attendent vos lecteurs. Ne les décevez pas ! Ce document professionnel s’adresse à des professionnels. Peu le liront comme un roman, en prêtant attention à chaque phrase. Le lecteur professionnel a peu de temps. C’est pourquoi il a tendance à sauter, scanner et survoler … surtout s’il lit à l’écran. Ce qui signifie que votre livre blanc doit être conçu pour des lecteurs pressés, vite distraits, surchargés.

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Un contenu de qualité

Il m’est arrivé plus d’une fois de télécharger un livre blanc dont le sujet me semblait intéressant ou dont le titre avait su capter mon attention, pour ensuite me rendre compte qu’il s’agissait d’une coquille vide. Quelle déception ! Dans ces cas-là ma réaction est sans appel : je me désinscris aussitôt de la liste à laquelle j’avais souscrit afin de ne pas être importunée par une entreprise qui n’en vaut manifestement pas la peine. Et vous comment réagissez-vous ?

Lorsque vous créerez votre livre blanc, tenez compte de ce paramètre capital. Ne décevez surtout pas votre lecteur. Cet outil marketing est puissant mais il ne supporte pas l’amateurisme ! Trouver des clients est sans aucun doute le graal de tout entrepreneur mais les clients sont exigeants. Seule la qualité les convaincra.

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Un sujet pertinent et ciblé

Si vous racontez la même chose que tous les autres acteurs de votre secteur, il y a peu de chance pour qu’on vous lise. Vous devez impérativement consacrer le temps et l’énergie nécessaires pour produire un contenu vraiment unique.

Trouver le bon sujet implique de savoir à qui l’on s’adresse et ce qui intéresse votre lecteur : apportez-lui des solutions à un problème auquel il est confronté ; analysez et décryptez pour lui un nouveau concept ; proposez-lui un guide comparatif pour l’aider à choisir entre différentes solutions, etc.

La pertinence du sujet détermine si oui ou non votre lecteur lira votre livre blanc.

 

Une structure sans faille

Traditionnellement, les livres blancs développent leur argumentaire dans un cadre assez conventionnel.

  • Première section – Introduction
    Présentez le sujet de manière objective. Abordez les différentes points de vue, approches ou solutions et expliquez où en sont les choses aujourd’hui.
  • Deuxième section – Contexte
    Donnez le contexte ou l’historique de la question en expliquant comment on en est arrivé là, les problèmes auxquels on est confronté, les événements qui ont eu une incidence sur la question ou exacerbé les problèmes, et résumez ces problèmes.
  • Troisième section – Solutions
    Détaillez les solutions aux problèmes identifiés dans la section précédente. Étant donné que les problèmes ont habituellement de multiples facettes, il y aura probablement de multiples solutions.
  • Quatrième section – Perspectives
    Parlez de l’avenir, revenez sur les principaux points du document et indiquez quelles sont les perspectives pour chacun.
  • Cinquième section – Connexion et CTA
    Évoquez  l’engagement de votre entreprise à l’égard de la question, ses réalisations dans ce domaine et faites référence à tout document utile. N’oubliez pas d’inclure un appel à l’action (CTA) pour inciter votre lecteur à prolonger ce premier contact.

Une écriture adaptée au web et à votre public

Les fondamentaux de la rédaction web s’appliquent bien sûr au livre blanc. Je ne vais donc pas y revenir dans cet article déjà bien long mais je vous invite à relire deux articles sur le sujet :

Quel que soit le sujet choisi et le type de contenu à produire, veillez à adapter votre style à votre cœur de cible :

  • Si vous vous adressez majoritairement à des techniciens, ne soyez pas avares de détails techniques. Ils tolèrent des contenus longs et sans fioritures, pourvu que les données soient précises et pointues. En fait, un format plus visuel ou coloré aurait même tendance à les rendre suspicieux.
  • Si vous vous adressez à des décideurs ou acheteurs, faites ressortir les avantages financiers (réduction des coûts, augmentation des ventes ou amélioration du service). En lecteurs exigeants ils s’attendent à une mise en page soignée, avec des graphiques clairs et une présentation aérée.

Choisir la bonne longueur

Il n’y a pas de longueur standard. Tout au plus une fourchette : entre 8 et 16 pages (toujours des multiples de 4 au cas où vous souhaiteriez l’imprimer). Généralement, on s’attend à ce qu’il soit assez long pour donner plus qu’un aperçu du sujet, pour que l’information ait une certaine densité et profondeur. En dessous de 4 pages, il ne s’agit plus d’un livre blanc, mais plutôt d’un article de blog.

Trouver un titre qui percute sans racoler

Pas besoin d’appeler votre livre blanc un livre blanc. Le titre de votre livre blanc est comme le sujet de votre courriel. Si vous en choisissez un bon, votre taux de conversion peut monter en flèche. Sinon, peu de chance d’émerger, surtout sur les marchés concurrentiels. Selon une étude Nielsen, plus un titre est long, plus il est performant.

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Maîtriser le ton et le style

Rappelons que la plupart des lecteurs attendent un ton professionnel, non promotionnel.

  • Évitez les phrases que vous ne pouvez pas justifier, comme « c’est la meilleure solution » (mieux vaut en donner la preuve, sans le dire). Évitez également les adjectifs fleuris et les adverbes dithyrambiques.
  • Évitez d’en faire un pensum ennuyeux ! Ou d’utiliser du jargon et de parler de vous à la troisième personne pour « faire sérieux ». Oubliez aussi la voix passive … elle rend les gens passifs !
  • Adoptez le style habituel de votre marque. Et n’oubliez pas qu’utiliser le même langage que celui de votre lecteur est la meilleure façon de communiquer avec lui.

L’indispensable optimisation SEO

Comme pour tout contenu digital, l’optimisation pour les moteurs de recherche est indispensable. Pourtant, elle est souvent négligée, tant l’écriture et l’illustration du contenu ont retenu toute l’attention.

Or, il ne suffit pas d’intégrer un livre blanc sur votre site web pour qu’il soit vu et lu, il faut aussi lui créer un environnement propice à la conversion.

  • Soignez les balises <title>, <alt> et les meta-descriptions pour améliorer votre référencement.
  • Structurez votre document avec titres, sous-titres, citations. Songez à la densité des mots-clés, etc.
  • Ajoutez une landing page sur votre site. Expliquez ce que votre livre blanc apportera au lecteur et donnez un aperçu de son contenu.

Les outils qui simplifient la mise en forme de vos contenus

Accessibles à tous, gratuits et collaboratifs, ils sont une aide précieuse pour les petites entreprises sans gros budget de communication.

La plupart du temps, vous utiliserez Microsoft Word ou équivalent en phase préparatoire. Il est ainsi plus facile de garder une trace des corrections et de partager et commenter les différentes versions. Toutefois, lorsque vous arriverez à la version finale du document, je vous conseille de travailler avec l’un ou l’autre outil graphique en ligne, pour avoir une mise en page plus originale. Voici quelques outils accessibles aux non-graphistes :

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Canva

C’est mon outil préféré. Vous y trouverez de nombreux modèles de livre blanc que vous pourrez personnaliser à votre guise. Je parle de Canva dans ces deux articles :

Et vous trouverez sur le site Canva, une page consacrée à la création d’un e-book.

Crello

Tout comme Canva, Crello est un outil graphique en ligne gratuit. Il propose plus de 250 modèles de livres blancs (et e-books) créés par des designers professionnels (répartis en catégories thématiques). Chaque modèle comporte 5 formats de page différents pour vous aider à créer un livre complet – du recto au verso. Réaliser votre e-book devient un jeu d’enfant.

Explication sur le site Crello à la page « créer des livres électroniques n’a jamais été aussi facile ».

Venngage

A l’instar de Canva ou Crello, l’outil Venngage permet lui aussi de créer des ebooks et des livres blancs à partir d’un des modèles de leur bibliothèque. Vous pouvez ensuite y intégrer vos textes, vos images, graphiques, etc.

Pas de succès sans promotion de votre livre blanc

En fin de compte, vous n’atteindrez les résultats escomptés (plus de notoriété, plus de leads ou plus de trafic vers votre site Web), qu’à condition d’assurer correctement la promotion de votre livre blanc. Car il ne suffit pas de le publier pour qu’il attire les foules.

Voici quelques actions que vous pourrez mettre en place :

  • Soigner la landing page sur votre site pour augmenter le taux de conversion : présentation aérée et cohérente, mise en avant des atouts du document à télécharger, etc.
  • Multiplier les appels à l’action sur votre site (sur votre homepage, en sidebar de votre blog, en rappel à divers endroits clés.
  • Créer une campagne d’emailing vers votre base de clients et prospects.
  • Mentionnez-le en signature de vos emails
  • Créer des articles de blogs autour de certaines idées clés.
  • Créer une publicité LinkedIn qui dirigent le public cible vers votre site Web. A titre d’exemple, regardez ce que fait LinkedIn Marketing Solutions. Leurs publicités sponsorisées sont intelligemment conçues pour acheminer le trafic vers leurs ebooks, livres blancs, guides, etc.
  • Publier vos livres blancs dans des forums, des communautés et des groupes spécifiques. C’est un bon moyen de renforcer votre crédibilité.
  • Parlez de vos livres blancs lors de conférences et d’événements. Demandez à des experts de votre entreprise d’en parler et d’expliquer ce que vous pensez de la direction que prend l’industrie.
  • Distribuez-le lors de salons professionnels
  • Publiez-le sur une plateforme spécialisée, comme Les Livres Blancs
  • Adresser votre livre blanc à d’autres experts et influenceurs et demandez leur de le citer leurs publications. Par exemple, si vous publiez un LB sur la blockchain, vous pouvez contacter les experts que vous citez dans votre LB et leur demander, s’il le trouve intéressant, de le partager sur leurs réseaux sociaux.

Bref, la meilleure façon de promouvoir un livre blanc est de le traiter comme un lancement de produit. Faites tout ce que vous feriez pour lancer un nouveau produit, et votre livre blanc sera sur la voie du succès. Et plus vous investirez d’efforts dans la promotion de votre livre blanc, plus il aura de chances de réussir.

L’avenir du livre blanc est-il interactif ?

Dans la mesure où les livres blancs sont plus denses qu’un article de blog et qu’ils abordent des problèmes complexes, ils sont souvent plus difficiles à lire et peinent à retenir l’attention du lecteur.

Alors, même si le format PDF est toujours fort demandé, certains ont imaginé une réponse plus dynamique aux attentes des lecteurs modernes. Le  livre blanc interactif transforme l’expérience de lecture passive du PDF en un parcours utilisateur engageant et dynamique.

Des éléments interactifs tels que des évaluations, des infographies et des sondages peuvent être intégrés pour fournir un parcours personnalisé à travers le contenu et aider l’utilisateur à arriver à une conclusion ou à une solution plus pertinente sur la base des informations fournies tout au long de l’expérience.

Un livre blanc interactif implique activement le lecteur dans le processus d’apprentissage, en supprimant toutes les informations non pertinentes et en permettant au lecteur d’aller droit au but et de recueillir les informations nécessaires pour aider sa décision d’achat.

Pourquoi passer au livre blanc interactif ?

  • Vous pouvez intégrer toutes sortes de médias et de widgets qui vous aident à créer une meilleure expérience pour les utilisateurs tout en apprenant davantage sur vos lecteurs.
  • Vous pouvez tout suivre et analyser (nombre de vues, clics, opt-in, progression dans le contenu et conversions sur les call-to-actions).
  • À l’ère de la perte d’attention, du contenu vidéo dominant et des médias interactifs, le livre blanc interactif rend ce type de contenu plus attrayant et moins ennuyeux pour le public moderne.

Pour ceux que le format intéresse et qui veulent investir dans les livres blancs interactifs pour générer des leads, la plateforme Foleon propose une application intéressante mais coûteuse (minimum 250€/mois), pour transformer n’importe quel livre blanc en PDF en publication web responsive, mobile friendly et interactive.

En résumé

6 points à retenir si vous vous lancez dans l’écriture d’un livre blanc (ce que vous devriez faire !) :

  • Cibler un public précis dont vous adopterez le mode de communication.
  • Respecter les codes du genre. Fuyez l’auto-promotion. Elle n’a pas sa place dans ce genre de publication.
  • Inclure des faits, des données, des exemples, des citations, des graphiques. Tout ce qui peut prouver que ce document est le fruit d’une recherche approfondie et qu’il apporte une vraie valeur au lecteur.
  • Se différencier avec un angle ou une approche originale tout en montrant votre expertise
  • Promouvoir, promouvoir, promouvoir. Avec persévérance et mesure. Sur tous les canaux utilisés par votre cible.
  • Assurer un suivi bien maîtrisé grâce au marketing automation. Le contact obtenu ne se transformera pas en client sans travail.





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