Tiphaine Calmettes, hôte des mondes sensibles


De ce privilège étrange d’être seul dans une salle d’exposition – les musées étant fermés depuis des mois et accessibles aux seuls professionnels –, il n’advient à Vassivière rien d’intimidant. Au contraire : dans l’espace postmoderniste conçu avec emphase par l’architecte italien Aldo Rossi, Tiphaine Calmettes (née en 1988) se faufile gaiement. Et nous avec elle, presque sur les pistes d’un jeu. Même seul, même masqué, on se laisse bercer par le bruit doux d’une fontaine, on goûte un peu de l’eau du lac qu’elle a pris soin de distiller, assis sur une structure géométrique en terre crue. Tout d’un coup, une odeur, extrêmement forte et entêtante, nous prend à la gorge : il s’agit de kombucha, un breuvage fermenté dont l’aspect se solidifie au fil des jours. On l’avoue, on est heureux de s’en éloigner pour filer à l’étage, où nous attend une nouvelle dégustation liée au jour de la semaine (nous, c’était un mercredi, jour associé à Mercure, donc à de la carotte sauvage).

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