The Passenger sur TF1 : Liam Neeson et les films d’action, stop ou encore ? – Actus Ciné


Diffusé ce soir sur TF1, “The Passenger” est l’occasion pour Liam Neeson de s’illustrer encore une fois dans un registre musclé, au sujet duquel l’acteur tient des propos contradictoires.

Sorti en 2018, The Passenger marque la quatrième collaboration entre le réalisateur Jaume Collet-Serra et Liam Neeson. Après Sans identitéNon-Stop et Night Run, ils se retrouvent pour un nouveau thriller d’action dans lequel Neeson interprète un quidam qui, alors qu’il emprunte son train de banlieue habituel, reçoit un appel d’un mystérieux inconnu. Il est forcé d’identifier un passager caché dans le train avant le dernier arrêt et se retrouve pris dans un terrible engrenage. 

Si cinéma d’action rime aujourd’hui avec Liam Neeson, il n’en a pas toujours été ainsi. L’acteur irlandais était plutôt associé à des longs-métrages dramatiques, comme La Liste de SchindlerMichael Collins ou Gangs of New York, mais ne s’interdisait pas les incursions dans des blockbusters comme la prélogie Star Wars et Batman Begins. Mais c’est la production EuropaCorp Taken qui marque en 2008 un tournant radical dans sa carrière. Le film de Pierre Morel, dans lequel Neeson est un père de famille qui traque les kidnappeurs de sa fille, est un carton : doté d’un budget de 25 millions de dollars, il en rapporte plus de 226 millions et est à l’origine de deux suites et d’une série télévisée.

StudioCanal

À 56 ans, c’est une nouvelle carrière qui débute pour Liam Neeson, qui dès lors endosse régulièrement la figure du héros solitaire prêt à en découdre. Outre son duo prolifique avec Collet-Serra, il apparaît durant la décennie suivante dans Le Territoire des loupsBalade entre les tombes et Sang Froid. Dans un registre plus fun et décomplexé, on le croise aussi dans l’adaptation de L’Agence tous risques, où il reprend le rôle d’Hannibal.

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Un virage dont l’acteur est tout à fait conscient, comme il l’explique dans le Guardian : « […] mon image a radicalement changé dans l’esprit des gens. Et des producteurs hollywoodiens surtout. Les Taken ont tout changé, ce n’est pas moi qui ai réclamé ces rôles. Après le premier film, j’ai reçu plein de scénarios de films d’action cools, c’est flatteur. Mais je sais bien qu’il y aura une limite à ces succès ». Dans cette même interview parue en 2015, il annonce se donner deux ans avant d’arrêter les films d’action à cause de son âge : « Si je sens que le public se dit ‘Allez, il a 62 ans, c’est trop’, je serais très sensible à ça. Si je note ce ressenti chez les gens, alors j’arrêterais tout de suite. Et je commencerais à jouer des pères de famille ou des grand-pères. Mais je continue à m’entretenir et mes genoux vont bien. Et puis c’est fun de faire des films d’action ».

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Deux ans plus tard justement, lors de l’avant-première de The Secret Man – Mark Felt, Liam Neeson affirmait qu’il n’était pas prêt de raccrocher les gants : « Vous parlez au passé. Je continuerai à faire des films d’action jusqu’à ce qu’on m’enterre. Je sors de ma retraite ! » Une décision toujours d’actualité puisqu’il sera à l’affiche le 14 octobre prochain de The Good Criminal, où il interprète un légendaire voleur de banque piégé et pourchassé par la police et le FBI, qui décide de se lancer dans une vengeance explosive.

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