Sous le ciel du Grand Palais, juste une dernière danse


« Que la maison est grande ! » L’exclamation de Marlène Saldana est d’autant plus justifiée que la nef du Grand Palais semble plus vide que jamais, seulement envahie par le froid de janvier. Pas de foire ou d’exposant, pas d’œuvre monumentale ou de décor de défilé… Juste des corps, des duos, qui s’agencent et se succèdent. La scène qu’interprète la comédienne avec Johan Leysen, «  Le jeune monsieur et la jeune femme », est librement inspirée de La Ronde d’Arthur Schnitzler. Cette pièce, qui a aussi donné son nom à l’ensemble de la proposition de Boris Charmatz, est strictement contemporaine à la construction du Grand Palais en 1900. Composée de saynètes, elle raconte comment des personnages très différents, issus de toutes les classes de la société, sont liés entre eux à leur insu par des rapports amoureux. Si l’on voulait poursuivre le parallèle entre les deux époques, on rappellera qu’au début du XXe siècle, la syphilis faisait encore rage sans que l’on parvienne à enrayer les contaminations…

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