Tandis que l’OS Normande affiche sa volonté de mettre plus en avant la mixité de la race, l’impact économique des caractères bouchers est connu : ils créent de la valeur ajoutée. Alors comment sélectionner cette mixité ? Sur quels index ?
La race normande est bien connue pour son lait mais également pour sa viande. Pour encore mieux la valoriser, la race a même lancé la FQRN : la filière qualité race normande. Pour les éleveurs, en plus du produit lait, le produit viande s’avère intéressant. Les experts de l’Idele ont mis en évidence que l’impact économique des caractères bouchers varie de 21 à 28 % selon le type d’élevage.
Des index pour sélectionner sur le potentiel boucher
En plus de la conformation bouchère de la vache adulte, cinq nouvelles aptitudes sont évaluées à partir des performances d’abattage des veaux (vbf) ou des jeunes bovins (jbf) :
– CONF : conformation de carcasse
– COUL : couleur de la viande des veaux
– ICRC : croissance de la carcasse qui combine l’âge à l’abattage et PCAR
– PCAR : poids carcasse : c’est un indicateur de précocité
– IABvbf ou IABjbf : index de synthèse des aptitudes bouchères
Au total, les caractères bouchers pèsent pour 20 % de l’ISU total (12,5 % pour les veaux et JB et 7,5 % pour la vache adulte).
De plus, « les caractères de productions laitières et les aptitudes bouchères ne sont pas corrélés négativement, ce qui rend possible la création de progrès génétiques sur ces deux axes », explique l’Idele.