Saodat Ismailova nous embarque dans un voyage spirituel à travers les mythes d’Asie centrale


« J’ai traversé les 2 500 kilomètres du fleuve Amou-Daria, qui s’arrête aux plaines d’Ouzbékistan. Comme l’accès à la mer y est bloqué, l’eau est sacrée, c’est une source de vénération », raconte la jeune artiste Saodat Ismailova, tout juste la quarantaine, devant son film Stains of Oxus, un recueil de témoignages et de paysages dont on ne peut détacher le regard tant il nous transporte dans cette région peu connue d’Asie centrale, à la rencontre de destins fascinants. Réalisée en 2016 lors de sa première année d’études au Fresnoy, cette œuvre symbolise une rupture dans son parcours, ce moment où elle a enfin commencé, après des études en réalisation filmique et télévisuelle, à prendre « un vecteur différent » – celui de l’art. Elle s’en est donc retournée sur sa terre natale, l’Ouzbékistan, y collecter les rêves des habitants qu’ils partagent avec le fleuve agonisant…

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