Richard Dadd, l’égorgeur qui peignait des fées


Henry Hering, Richard Dadd peignant « Contradiction: Oberon and Titania » au Bethlem Royal Hospital

Henry Hering, Richard Dadd peignant « Contradiction: Oberon and Titania » au Bethlem Royal Hospital, vers 1856

Sous un ciel étoilé, de petites nymphes au corps gracile, parées de légers voiles et de fines couronnes d’or, font la ronde au bord de l’eau. Dans un sous-bois constellé de champignons et de fleurs mauves, la reine des fées s’est endormie, veillée par de minuscules lutins volants. Peuplés de créatures magiques détaillées avec la précision d’un miniaturiste, ces tableaux font de Richard Dadd le principal représentant d’un genre singulier : la peinture féérique. Éclose en Angleterre à l’époque victorienne, cette dernière puise ses racines dans le romantisme et des pièces de théâtre comme le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare, elle-même inspirée des contes populaires anglais.

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