Magiques ou quotidiens, certains gestes simples comme se vêtir, danser ou manger peuvent porter un message politique fort. L’histoire de l’écoféminisme, apparu dans les années 70, en est pavée, grâce à d’imaginatives militantes préoccupées par la forme esthétique de leurs actions. À l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne, une exposition qui attend d’être inaugurée résonne avec ce mouvement passionnant, grâce à une sélection au féminin d’œuvres assorties de rituels.