Reproduction en élevage bovin – Point sur l’utilisation de semence sexée en France


Durant la campagne 2020-2021, 8,7 % des inséminations totales ont été réalisées avec de la semence sexée. Après plusieurs années de déclin, le recours à l’IA sexée est revenu au niveau de la campagne 2014-2015, soit la plus grande proportion d’IA sexée connue en France.

L’institut de l’élevage a effectué un point sur l’utilisation de la semence sexée. Sur la campagne 2020-2021, 7 % des vaches et 32 % des génisses laitières sont inséminées avec des semences sexées, contre 3 % des génisses, et 2 % des vaches allaitantes. De grandes disparités se laissent observer selon les races : la Montbéliarde est la race laitière où le recours à l’IA sexée est le plus important, avec 60 % d’IA sexée sur génisses, et 43 % sur vaches. Pour les races allaitantes, c’est l’Angus qui se démarque, avec un recours à la semence sexée pour 29 % des IA sur génisses, et 15 % sur vache. L’IA est plus présente au sein des races à petits effectifs. 

« Un taux de non-retour indique si une IA est suivie d’une nouvelle IA dans les 18-90j dans notre cas. Mais il ne permet pas de certifier si cette IA a été fécondante. » En races laitières, les génisses présentent un taux de non retour 18-90 j supérieur à celui des vaches. De manière générale, les IAP sexées présentent un taux de non retour 10 % moins élevé que pour les IAP conventionnelles. 

« Les naissances suivant des IA fécondantes en semence sexée femelle donnent 91,3 % de femelles, dans à peu près toutes les races. »



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