Quelle réconciliation franco-algérienne?


GRAND DÉCRYPTAGE – Emmanuel Macron, le premier président français né après 1962, qui voulait une relation «d’égal à égal» avec Alger, constate aujourd’hui la profondeur des non-dits.

Depuis Valéry Giscard d’Estaing, les tentatives de «réconciliation» avec l’Algérie finissent toujours par échouer.

La crise est-elle vraiment plus grave cette fois-ci?

On peut en avoir l’impression, mais la relation entre Alger et Paris a connu de nombreux orages (notamment celui entre les présidents Chirac et Zeroual à l’ONU en 1994), auxquels ont toujours succédé des éclaircies (par exemple la visite de François Hollande à Alger en 2012). Des deux côtés de la Méditerranée, les acteurs de la relation bilatérale l’assurent, après cette crise, comme pour les précédentes, viendra le temps de la réconciliation.

«La relation bilatérale est une relation qui bégaie, résume Nordine Azzouz, directeur du quotidien Reporters. Elle est depuis toujours saisonnière, liée aux aléas des humeurs personnelles des politiques ou de dossiers souvent méconnus du grand public et liés à la géopolitique du Maghreb (le Mali ou le Maroc, NDLR) En revanche, le début en Algérie du French bashing – discours ambiant

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