DÉCRYPTAGE – Nombre de pays ont vu les prix flamber. Cette situation pèse de plus en plus sur les classes moyennes.
La pierre sert souvent de valeur refuge. En période de crise, le réflexe de prudence incite à investir dans l’immobilier. Cette règle se confirme face à la pandémie de Covid. Les prix, qui étaient déjà élevés avant l’arrivée du virus, soutenus par les politiques monétaires très favorables, jusqu’à faire planer le risque de bulle, ont continué leur pente ascendante.
Plusieurs pays ont enregistré cette année des hausses à deux chiffres. La banque Goldman Sachs estime, dans une étude publiée ce mois-ci, que plusieurs marchés sont «en surchauffe», citant les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne et surtout la Nouvelle-Zélande, où l’envolée de 30 % suscite l’inquiétude de la banque centrale.
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La hausse est aussi de plus en plus rapide en zone euro, souligne Oxford Economics, qui prévoit + 8 % au quatrième trimestre, «au plus haut depuis trente ans». En tête, l’Allemagne -mais il y a un effet rattrapage car les prix partaient de loin – et les Pays-Bas, avec des pics de 15 %.
Les prix des logements
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