OCS : les dix meilleures séries inspirées de faits réels à regarder pendant le confinement – News Séries à la TV


Quelles sont les meilleures séries inspirées de faits réels à regarder sur OCS à la demande ? Voici nos dix conseils !

HBO

Le catalogue de la plateforme est susceptible d’évoluer, et certains contenus de disparaître.

CHERNOBYL

Récit glaçant de la catastrophe nucléaire, Chernobyl est une mini-série choc qui n’aura pas tardé à devenir l’une des séries les mieux notées de tous les temps. Un succès qui s’explique aussi bien par la pugnacité de l’intrigue qui revient sur les retombées humaines de la catastrophe, mais également ses conséquences politiques au sein même du bloc soviétique, ainsi que pour l’interprétation de ses interprètes, en premier lieu de Jared Harris dans le rôle bouleversant de Valeri Legassov dont le témoigne posthume aura révélé les manquements à la sécurité du site et des pressions politiques pour étouffer l’affaire. L’engouement pour la série a été tel que sa diffusion a même boosté le tourisme local, au point que Chernobyl devienne le temps de quelques semaines la destination tendance pour les Instagrammeurs du monde entier (sic).

GENTLEMAN JACK

Cette série britannico-américaine s’inspire de la vie de Anne Lister, auteure du début du 19ème siècle connue aussi bien pour ses récits de voyages que pour ses écrits autobiographiques qui auront notamment fait d’elle l’une des toutes premières personnalités littéraires ouvertement lesbienne. Bien qu’inspirée des journaux intimes d’Anne Lister, Gentleman Jack n’hésite pas à s’éloigner parfois des livres pour imaginer des situations inédites, bien que toutes conçues dans les respect de la personnalité de l’écrivain. La première saison s’est attardée sur un épisode sa vie s’étalent sur deux années, tandis que la seconde – attendue vraisemblablement pour le courant de l’année – ne dispose pas encore de date de diffusion.

THE SPY

S’il s’était jusqu’alors essentiellement distringué de la registre de la comédie, au travers de personnages aussi excentriques que Borat, Bruno ou encore The Dictateur, c’est cette fois-ci bel et bien dans un rôle sérieux que Sacha Baron Cohen nous revient avec The Spy, coproduction franco-américaine tirée de la vie de l’authentique espion isréalien Eli Cohen; dépêché par le Mossad pour infiltrer le département de la défense du gouvernement syrien. Découvert et exécuté, son rôle aura notamment permis à l’Israël de disposer d’éléments capitaux qui ont grandement influé l’issue de la guerre des Six Jours.

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BAND OF BROTHERS

A la suite de l’immense succès rencontré par son film Il faut sauver le soldat Ryan, Steven Spielberg s’associe avec Tom Hanks et l’historien Stephen Ambrose pour l’adaptation de son ouvrage Frères d’armesBand of Brothers ou le récit héroïque de la Easy Company durant la Seconde Guerre mondiale. Pour son réalisme et son époustouflante reconstitution des décors de l’époque, la mini-série a été saluée unaninement dans le monde entier et a ensuite encouragé la chaîne HBO à se lancer pleinement dans la production de séries originales premium avec le succès qu’on lui connait : Les Soprano, The Wire, Game of Thrones… En 2010, une “suite” vit le jour : intitulé The Pacific, elle reconstituait comme son titre l’indique la guerre du Pacifique face au Japon avec de tout nouveaux personnages.

 

JOHN ADAMS

Série historique produite par HBO, John Adams raconte la vie du deuxième Président des Etats-Unis, qui fut longtemps oublié des livres d’histoires, à l’inverse de son prédecesseur George Washington et de Benjamin Franklin qui lui a succédé. Leprogramme se base sur l’oeuvre de l’historien David McCullough alors que les dialogues sont principalement tirés des correspondances second président américain. La série, qui explore aussi l’intime de son personnage principal  (incarné par Paul Giamatti), avait obtenu 13 prix aux Emmy Awards et 4 Golden Globes dont celui de la Meilleure minisérie.

 

HOUSE OF SADDAM

House of Saddam suit en quatre épisodes d’une heure la montée au pouvoir de Saddam Hussein en Irak en 1979, jusqu’à sa chute des mains de l’armée américaine en 2006. Tout un pan de l’histoire du pays défile ainsi sous nos yeux, et nous dévoile la face cachée du dictateur et les atrocités commises durant son règne. A la fois accessible et renseignée, la série arrive en peu de temps à faire saisir les enjeux politiques de l’Irak en prenant le spectateur par la main. Pour les amateurs, elle est formellement traitée comme une série sur la mafia, avec force sous-intrigues et manipulations au point d’avoir parfois été qualifiée de version irakienne des Soprano.

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SHOW ME A HERO

Le maire de Yonkers dans l’état de New York, Nick Wasicsko, est contraint par la justice de faire construire des logements sociaux dans un quartier majoritairement occupé par des blancs. Ses efforts pour appliquer cette décision vont déchirer la ville et paralyser le conseil municipal. Oscar Isaac (Star Wars: L’Ascension de SkywalkerInside Llewyn Davis) prête ses traits à Wasicsko pour les créateurs de Sur écoute d’après une enquête journalistique approfondie signée Lisa Belkin. Mini-série sur la naissance des ghettos et les ratés du système politique américain, Show Me A Hero montre aussi le fossé des inégalités creusé par une caste aisée contre le reste du peuple. 

 

ROME

Le destin de deux soldats romains alors que la République est en train de s’effondrer en laissant peu à peu la place à un Empire. Malgré ses prises de liberté avec l’authenticité des faits (Lucius Vorenus et Titus Pullo ont bien existé mais n’ont pas eu la vie racontée ici et Cléopâtre était déjà à Rome lors de l’assassinat de Jules César), il faut saluer les autres qualités de la série. Car Rome décrit la ville telle qu’elle était à l’époque (peintes), avec des costumes et un mode de vie des habitants conformes aux traces conservées de cette époque. Cette reconstitution et les autres moments décrits de la série sont véridiques, en en faisant une référence des séries antiques, un univers qui n’a été que trop peu exploré à la télévision.

 

BOARDWALK EMPIRE

Quelques années avant Le Loup de Wall Street, cette première collaboration du scénariste Terence Winter et de Martin Scorsese (producteur de la série et réalisateur du pilote) s’inspire de la vie du gangster Enoch L. Johnson, l’un des barons de la pègre d’Atlantic City durant la Prohibition. Impressionnante pour son ébauche de moyens (le premier épisode de la série aura coûté à lui seul 18 millions de dollars !), Boardwalk Empire offre une plongée des plus passionnantes dans le milieu mafieux américain (plusieurs criminels notoires tels que Lucky Luciano et Al Capone y apparaissent), offrant au passage à Steve Buscemi l’un des rôles les plus emblématiques de sa prolifique carrière.

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THE KNICK

Inspiré de la vie de William Halsted, authentique médecin du 19ème siècle considéré comme l’un des précurseurs du monde chirurgical, The Knick suit le combat mené par le docteur Thackery (Clive Owens) dans un hôpital new-yorkais où le taux de mortalité crève le plafond alors que la plupart des antibiotiques n’ont pas encore vu le jour. D’une froideur clinique grâce à l’esthétique du cinéaste Steven Soderberg, la série aura également permis de traiter des thématiques variées, comme par exemple le racisme, les addictions… mais n’aura malheureusement pu aller à son terme, puisqu’elle fut annulée à l’issue de sa seconde saison malgré d’excellentes critiques.

 

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