OCS : 10 films d’action à voir pendant le confinement – Actus Ciné


Marre des des comédies familiales ou romantiques ? Envie de bruit et de fureur, d’action ? Voici une petite sélection de dix films à voir sur OCS en cette période de confinement. Faites votre ou vos choix !

SND

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Les comédies romantiques ou familiales, c’est sympa. Les programmes jeunesses, c’est pratique et ca peut aider vos enfants à rester calme en cette période pas évidente de confinement. Mais pour le coup, vous aimeriez changer un peu. Un film d’action par exemple, un polar ou thriller, un film d’art martiaux… Même si c’est enrobé d’un peu de comédie ou franchement dramatique, de l’action avant tout. On a passé au crible le catalogue OCS. Voici dix films d’actions. Faites votre ou vos choix !

Mad Max (1982)

Sur les autoroutes désertées d’une Australie méconnaissable, une guerre sans merci oppose motards hors-la-loi et policiers Interceptor, qui tentent de triompher de la vermine au volant de voitures aux moteurs surgonflés. Dans ce monde en pleine décadence, les bons, les méchants, le manichéisme disparaissent… Le film matriciel de la mythologie créée par George Miller, qui culminera avec son démentiel Mad Max Fury Road. Longtemps resté film le plus rentable de toute l’histoire du Box Office américain, ce premier volet crépusculaire de la saga Mad Max n’a rien perdu de sa force, entre son jusqu’au-boutisme et sa radicalité. Et c’est aussi LE film qui a révélé au monde entier un très grand talent en devenir : Mel Gibson. Incontournable… Et culte !

Apocalypto (2007)

Mexique, début du XVIe siècle. Des mercenaires sanguinaires ayant envahi son village au petit matin, Jaguar Paw, un jeune chasseur Maya, parvient à mettre sa femme et son jeune fils à l’abri, avant d’être lui-même capturé. Tandis que celle-ci, enceinte, espère son retour depuis le fond d’un puits duquel elle ne peut sortir, Jaguar Paw est escorté par ses ravisseurs jusqu’à une société décadente, qui calme la colère des Dieux en multipliant les sacrifices humains. Jaguar Paw parvient à s’enfuir à travers la jungle. Commence une chasse à l’homme sans merci…On reste en compagnie de Mel Gibson, mais cette fois-ci en tant que réalisateur, avec son très impressionnant Apocalypto; dernier film qu’il a signé avant de connaître un long passage à vide en raison de ses déboires personnels tristement exposés dans les rubriques des faits divers. Sur fond d’apocalypse maya et de sacrifices humains pratiqués à grande échelle, Gibson livre ici un film visceral, sensoriel, d’une rare puissance visuelle. On peut sourire devant des partis-pris historiques discutables. La forme, -sa mise en scène notamment- relève du grand cinéma.

Battle Royale (2001)

Alors que le pays frôle le chaos, le gouvernement japonais lance une nouvelle loi : chaque année, une classe est envoyée sur une île deserte. La règle est simple : au bout des trois jours, une seule personne doit rester vivante… La lutte à mort peut dès lors commencer. Ultime film du grand réalisateur Kinji Fukasaku, qui avait livré dans les années 70 de puissants (et violents) polars comme Combat sans code d’honneurPolice contre syndicat du crime ou Le Cimetière de la moraleBattle Royale est un anthentique électrochoc. Un jeu de massacre(s) jubilatoire, gorgé d’humour noir, brillamment écrit aussi, brossant le terrifiant portrait d’un pays qui a abandonné sa jeunesse. Ajoutons à cela une géniale prestation de Takeshi Kitano, un professeur capable d’une douceur et d’une attention au moins égales à sa cruauté et sa violence, et vous aurez ce film testament du cinéaste, devenu culte au fil des ans. Mais à ne pas mettre devant tous les yeux !

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Kill Bill (2003)

Au cours d’une cérémonie de mariage en plein désert, un commando fait irruption dans la chapelle et tire sur les convives. Laissée pour morte, la Mariée enceinte retrouve ses esprits après un coma de quatre ans. Celle qui a auparavant exercé les fonctions de tueuse à gages au sein du Détachement International des Vipères Assassines n’a alors plus qu’une seule idée en tête : venger la mort de ses proches en éliminant tous les membres de l’organisation criminelle, dont leur chef Bill qu’elle se réserve pour la fin… Le diptyque signé Quentin Tarantino est disponible sur OCS, donc aucune raison de se priver. Manifeste et hommage au cinéma d’exploitation des années 70, aux films d’arts martiaux, magnifique portrait de femme incarnée par Uma Thurman qui trouve ici un des meilleurs rôles de sa carrière; un humour trash et décapant, une fabuleuse brochette de seconds couteaux et comédiens, dont le regretté David Carradine, alias “Bill”; une BO démentielle, comme souvent chez Q.T… Ce ne sont pas les raisons qui manquent pour voir ces “deux films en un” absolument jubilatoires.

 

No Pain no Gain (2013)

À Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le « rêve américain » et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de meilleur : maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y arriver, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables qu’ambitieux…  On ne présente guère plus Michael Bay, le réalisateur qui s’est fait une spécialité de détruire dans ses films à peu près tout ce qui est possible, dans un festival d’explosions. C’est même devenu sa marque de fabrique. Mais quand il délaisse ses effets pyrotechniques fétiches pour se lancer dans un film d’action teinté de drame et d’humour noir, il fait mouche. Incroyable histoire vraie aussi drôle que tragique, No Pain no Gain est un décapant pamphlet sur l’envers du rêve américain.

A Bittersweet Life (2006)

Sunwoo est le bras droit de Kang, un redoutable chef de gang de la mafia. Après avoir trahi son chef et le code d’honneur de la mafia, il est torturé pour obtenir des excuses. Dans une explosion de violence, Sunwoo arrive à échapper à ses tortionnaires. Armés jusqu’aux dents, il décide de supprimer un par un les hommes de main de son gang pour terminer dans un duel à mort contre le Parrain… La vitalité et la puissance du cinéma Sud-coréen n’est plus à démontrer, et ce n’est pas l’éclatant succès international de Parasite qui dira le contraire. Depuis longtemps, elle brille aussi par la qualité de ses films d’action / thrillers. Récit d’une mort et d’une résurrection, d’une passion et d’une vengeance, polar rugueux aussi virtuose dans sa forme que dans sa narration, A Bittersweet Life est un très solide film.

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’71 (2014)

Belfast, 1971. Tandis que le conflit dégénère en guerre civile, Gary, jeune recrue anglaise, est envoyé sur le front. La ville est dans une situation confuse, divisée entre protestants et catholiques. Lors d’une patrouille dans un quartier en résistance, son unité est prise en embuscade. Gary se retrouve seul, pris au piège en territoire ennemi. Il va devoir se battre jusqu’au bout pour essayer de revenir sain et sauf à sa base… Premier film très impressionnant signé par un français qui a grandi à Londres (et continue d’y vivre), ’71 est une oeuvre réaliste, tendue à craquer et irriguée par un vrai sentiment d’urgence, d’une maitrise folle, sur les années de plomb qui ont ensanglanté l’Irlande. Si vous n’avez pas encore vu cette pépite, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

A la poursuite d’Octobre rouge (1990)

Le sous-marin Russe « Octobre Rouge » de conception révolutionnaire met le cap sur les Etats-Unis. Lors de ses premiers essais en mer, il est détourné par le capitaine Ramius… Les flottes soviétiques et américaines se mettent à sa poursuite tandis que Ryan, analyste de la CIA, s’efforce d’interpréter les véritables intentions de l’officier : provocation, geste de démence ou de paix ? Les années 1990 sont une période bénie pour les fans de films d’action. Une époque où le génial réalisateur John McTiernan, spécialiste du genre, était au sommet et encore en pleine possession de ses moyens. Témoin ce toujours aussi formidable et haletant A la poursuite d’Octobre rouge, sans doute une, sinon LA meilleure adaptation de l’oeuvre du prolifique auteur Tom Clancy. Emmené par un impérial Sean Connery, solidement épaulé par Scott GlenAlec Baldwin et Sam Neill, ce thriller sur fond de Guerre Froide est d’ailleurs librement inspiré par un fait divers tout à fait authentique : la mutinerie d’une frégate russe en novembre 1975 voulant rallier Leningrad pour y délivrer un message incitant à une nouvelle révolution communiste.

Darkman (1990)

Le docteur Peyton Westlake est sur le point de découvrir les secrets de fabrication de la peau synthétique, lorsqu’un gang conduit par le sadique Robert G. Durant détruit son laboratoire. Entièrement défiguré et laissé pour mort, Westlake n’a plus qu’un objectif : se venger. Quand on disait juste au-dessus que les années 1990 étaient bénies pour les films d’action ! Témoin cet excellent film trop peu connu du grand public, Darkman. Tout à la fois un hommage aux films de monstres des années 1930 de la Universal, Vigilante Movie énervé et film de super-héros, cette petite pépite signée par Sam Raimi et portée par Liam Neeson a même bénéficié de l’écriture des frères Coen, vieux complices du futur réalisateur de Spider-Man.

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Faster (2011)

A sa sortie de prison, le Conducteur (oui oui, c’est le nom du personnage !) n’a qu’une idée en tête : venger le meurtre de son frère, tué au cours du braquage qui a mal tourné et l’a lui-même envoyé derrière les barreaux pour dix ans. Redevenu un homme libre, il peut enfin se consacrer aux missions dont il a fait la liste précise… Mais le chasseur est aussi une proie et deux hommes sont sur ses talons : un flic vétéran à quelques jours de la retraite, et un jeune tueur à gages égocentrique qui voit en lui un adversaire à sa mesure. Porté par les épaules body-buildées de Dwayne “The Rock” Johnson, Faster, mi road movie mi western, ne brille évidemment pas par son scénario, tout comme il n’est (était plutôt…) pas le film de l’année à sa sortie. Reste un film de série B carré et efficace dans son genre. Et c’est tout ce qu’on lui demande.

Blood Father (2016)

John Link n’a rien d’un tendre : ex-motard, ex-alcoolique, ex-taulard, il a pourtant laissé tomber ses mauvaises habitudes et vit reclus dans sa caravane, loin de toute tentation. C’est l’appel inattendu de sa fille Lydia, 17 ans, qui va lui faire revoir ses plans de se tenir tranquille… Celle-ci débarque chez lui après des années d’absence, poursuivie par des narcotrafiquants suite à un braquage qui a mal tourné. Lorsque les membres du cartel viennent frapper à la porte de John, ils sont loin de se douter à qui ils ont affaire… Histoire de garder un semblant de cohérence, on referme notre sélection avec l’acteur qui a ouvert celle-ci en tête de liste : Mel Gibson. Si le scénario est convenu et déjà largement vu ailleurs, Jean-François Richet (le réalisateur du formidable diptyque sur Mesrine) livre avec Blood Father un film à la mise en scène nerveuse, et permet à Mad Mel de faire son grand retour devant la caméra dans un rôle taillé pour lui, montrant à quel point c’est un bon acteur.

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