«Non, le woke n’est pas un fantasme de “réac”, c’est une révolution culturelle en marche»


TRIBUNE – Le journaliste et essayiste, auteur d’un ouvrage remarqué sur le sujet*, répond à ceux qui nient la réalité du militantisme woke et attribuent sa dénonciation aux seuls conservateurs. Il décrypte cette rhétorique du déni, déjà déployée pour minimiser l’existence de l’islamo-gauchisme.

Le journaliste et essayiste, auteur d’un ouvrage remarqué sur le sujet*, répond à ceux qui nient la réalité du militantisme woke et attribuent sa dénonciation aux seuls conservateurs. Il décrypte cette rhétorique du déni, déjà déployé pour minimiser l’existence de l’islamo-gauchisme.

Dans un article qui se présente comme une mise au point sous le signe du «fact checking», Franceinfo a mis en ligne un article de Clément Viktorovitch, son spécialiste en «décryptage des discours politiques» consacré au mot «woke». Après avoir relevé que plusieurs ministres du gouvernement actuel, ainsi que l’ancien premier ministre Édouard Philippe, avaient attaqué «la “cancel culture” et le wokisme», cet universitaire habitué des médias prétend nous expliquer l’origine de ce mot et régler leur compte à ceux qui l’emploient.

«En éveil»

Il a raison, lorsqu’il affirme que cet adjectif, issu de l’argot noir américain, a été utilisé aux débuts du mouvement Black Lives Matter et qu’il a ensuite été retourné de manière critique

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