long coup de fil entre Ciotti et Pécresse après un premier couac


INFO LE FIGARO – Le député des Alpes-Maritimes a affirmé ce dimanche que «le message» lancé la veille par Valérie Pécresse au JT de TF1 n’était «pas le bon».

Valérie Pécresse, et Éric Ciotti se sont parlé pendant 45 minutes ce dimanche pour «mettre les choses au clair» avant leur déplacement commun lundi dans les Alpes-Maritimes, a appris Le Figaro. Il y avait urgence à accorder les violons après que le perdant au second tour du congrès des Républicains a estimé que la candidate désignée du parti n’avait pas envoyé «le bon message» lors de son passage au JT de TF1.

En effet ce dimanche matin, le finaliste du congrès LR Éric Ciotti a mis la pression sur Valérie Pécresse, lui reprochant de refuser de reprendre certaines de ses propositions. «Le message qui a été lancé hier par Valérie Pécresse n’était pas un bon message», a critiqué devant plusieurs médias le député des Alpes-Maritimes à l’issue d’une réunion publique à Nice.

Interrogée samedi soir sur TF1, Valérie Pécresse a annoncé qu’elle ne reprenait pas à son compte certaines propositions phares d’Éric Ciotti, comme la création d’un Guantanamo à la française ou la priorité nationale pour les emplois. «Je ne reprends pas les propositions d’Éric Ciotti, mais dans mon programme, il y a une prise de position très ferme et des mesures d’ordre très fermes», avait-elle cherché à nuancer. «Éric Ciotti aura toute sa place dans ma campagne, comme Xavier Bertrand, comme Michel Barnier, comme Philippe Juvin, parce qu’ils représentent des sensibilités qui sont très complémentaires et ça fait une formidable équipe de France», avait-elle ajouté.

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Ciotti annonce le lancement du mouvement «À droite»

Des propos insuffisants aux yeux d’Éric Ciotti. «Je pense qu’aujourd’hui nous devons fonder un programme d’unité, de rassemblement et le message qui a été adressé hier soir a étonné beaucoup des personnes qui me soutiennent», a-t-il affirmé. «Nous en parlerons demain avec Valérie Pécresse, je la soutiens, mais j’entends que mes idées soient représentées avec force, les idées d’une droite qui entend se faire respecter», a insisté Éric Ciotti. Il a annoncé le lancement de son mouvement, «À droite», en assurant à ses soutiens: «Ce que nous avons construit est puissant, je continuerai de porter votre voix».

La veille, dans une interview accordée au JDD, Éric Ciotti professait déjà : «si mes idées n’ont pas la place accordée par les militants, nous n’aurons aucune chance de gagner.» Avec les candidatures de Marine Le Pen et Eric Zemmour notamment, «le pays n’a jamais autant penché à droite» et vote «à 40% à la droite de la droite», a encore estimé le député des Alpes-Maritimes.

Début d’accalmie entre les deux élus, dimanche au Grand jury RTL-Le Figaro-LCI la candidate a expliqué que, sans faire de «synthèse molle», elle allait «enrichir» son projet car «il y avait des bonnes idées» chez chacun des prétendants LR.

Interrogé sur les déclarations d’Éric Ciotti sur BFMTV, le patron de LR Christian Jacob a de con ôté assuré que «sur la ligne régalienne, [Ciotti et Pécresse] sont très proches l’un de l’autre». Il a aussi ajouté que c’est la candidate Valérie Pécresse qui va «établir le programme» et «arbitrer les questions», «avec l’ensemble de ses soutiens, les quatre autres candidats et le travail de fond que nous avons fait au parti».

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Lundi, la candidate LR se rendra à Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritimes), dans le village d’Éric Ciotti, une façon d’illustrer le «rassemblement» tant vanté à droite.

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