Les coups de cœur et coups de griffe de nos envoyés spéciaux


DÉCRYPTAGE – Retrouvez les bons et mauvais points décernés par Baptiste Desprez et Guillaume Loisy, suiveurs des Bleus au Figaro, après le large succès contre le Kazakhstan (8-0).

Au Parc des Princes

Les coups de cœur

Mbappé, Mbappé, Mbappé, Mbappé
Les esprits chagrins diront que l’adversaire s’y prêtait mais c’est bien à un moment d’histoire que les 45.551 spectateurs du Parc des Princes ont assisté samedi avec les quatre buts de Kylian Mbappé. Ce n’est pas tous les jours qu’un Bleu réussit un quadruplé. Il faut même remonter à la Coupe du monde 1958, et un match pour du beurre (pour la 3e place) contre l’Allemagne, pour trouver trace d’un précédent, signé Just Fontaine. La tête dans le seau après un Euro raté, Mbappé a rebondi à la perfection depuis la rentrée, en club comme en sélection. La marque des grands champions.

Le public du Parc vraiment au rendez-vous
Un tour d’honneur sobre mais réjouissant, une Marseille a cappella à vous hérisser les poils juste avant le coup d’envoi, sans oublier le bel hommage aux victimes du 13 novembre 2015 et un soutien indéfectible pendant tout le match … Le public a largement rempli leur rôle et prouvé que l’enceinte du PSG pouvait aussi se muer en maison de l’équipe de France. Même mieux que cela finalement.

Coman, une solution d’avenir ?
Bien entendu, ce n’était que la 125e nation mondiale, assurément ce ne sera pas la même histoire face à un cador mondial, mais se poser la question dénote tout de même d’un état de fait. Kingsley Coman fut monstrueux samedi soir avec deux passes décisives à son actif, mais surtout une activité débordante, des coups de reins incessants et une envie constante de marquer son adversaire direct. À un poste singulier de piston droit, il a aussi connu peu de déchet (96,5% de passes réussies). À revoir. Et vite.» LIRE AUSSI – Kylian Mbappé, l’irrésistible prince du Parc… et des Bleus

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Les coups de griffe

Upamecano n’a pas rassuré
Attendu pour dissiper les doutes après des débuts mitigés en équipe de France, le Munichois n’a pas réussi sa mission. Comme si le maillot des Bleus était encore un peu trop lourd à porter pour un joueur qui est en train de se faire une belle place au Bayern Munich. Parfois emprunté, souvent fébrile en première période, il a su retrouver force et sérénité après la pause. Le public attend beaucoup plus de lui pour assurer sa place dans le groupe France.

Les Kazakhs bien trop faibles
Dernier du groupe D avec trois petits points, le Kazakhstan n’attendait pas grand-chose de son voyage à Paris si ce n’est essayer de limiter la casse. Pas honteusement poreuse dans ces éliminatoires («seulement» 12 buts encaissés en 7 matches avant samedi) et assez résistante au match aller (défaite 0-2), la défense de la 125e nation mondiale a totalement explosé samedi face aux champions du monde, percée de toutes parts, particulièrement dans les couloirs. «Ça fait très mal, c’est très désagréable, a soufflé le sélectionneur Talgat Baysufinov. C’est là que nous voyons que nous n’étions pas sûrs de nos forces, de nous-mêmes. Il n’y a rien à ajouter, le score parle de lui-même». Les 7 heures d’avion pour rentrer à la maison risquent d’être longues…



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