l’énorme écart de primes entre le lauréat et la lauréate


Elizabeth Deignan touchera presque vingt fois moins que son homologue masculin.

Samedi, Elizabeth Deignan a bravé la pluie et la boue pour remporter la première édition de Paris-Roubaix version féminine. Pour cette victoire inédite, la cycliste britannique touchera une prime de 1535 euros indique La Voix du Nord ce dimanche. De quoi interpeller si l’on compare ce montant à celui du chèque empoché par le futur vainqueur de la course masculine. En effet, 30.000 euros sont prévus pour le successeur de Philippe Gilbert en 2019 (l’édition 2020 avait été annulée à cause du Covid-19). Son dauphin touchera 22.000 euros et le 3e 15.000 euros. Respectivement 2e et 3e samedi, la Néerlandaise Marianne Vos et l’Italienne Elisa Longo Borghini ont touché 1.135 et 760 euros. Le total des dotations pour les femmes est de 7005 euros contre… 91 000 euros pour les hommes.

Alors que l’organisateur de Paris-Roubaix Amaury Sport Organisation compte sur l’arrivée de sponsors pour augmenter les primes pour les femmes à l’avenir, l’écart indigne Marion Clignet, présidente de l’Association Française des Coureures Cyclistes (AFCC), interrogée par Le Parisien : «Ce n’est clairement pas normal. Évidemment, c’est super qu’il y ait un premier Paris-Roubaix femmes mais on ne peut pas accepter n’importe quoi. Comment peut-on en être encore là en 2021 ? Il ne faut pas une égalité complète mais 200 euros pour la 10e alors que c’est une incroyable performance, franchement, est-ce normal ? On dirait des prix de kermesse



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