«Le tournage de Rust ne reprendra pas», assure Alec Baldwin


Le comédien, auteur du tir qui a tué la directrice de la photographie du western Halyna Hutchins, a échangé quelques mots avec des paparazzis. Il soutient les initiatives visant à limiter l’usage des armes sur les plateaux.

C’est sa première «interview vidéo» depuis le drame sur le tournage de son film Rust. Le comédien Alec Baldwin , auteur du tir qui a tué la directrice de la photographie Halyna Hutchins et producteur du western, a accepté d’échanger samedi quelques mots avec les paparazzis qui le suivaient sur une route du Vermont. Au fil de l’échange parfois tendu mais qui est resté poli, l’acteur a estimé qu’il était très peu probable que le tournage de Rust reprenne un jour : «Je ne pense pas», a-t-il déclaré.

«Il arrive parfois des accidents sur les plateaux de tournage mais rien de tel. Il y avait une chance sur mille milliards que ça se produise», a-t-il déploré. Et de poursuivre : «Halyna Hutchins était ma famille. Le jour où le tournage a commencé, je l’ai invitée à dîner avec le réalisateur Joel Souza. Nous étions une équipe rodée puis cet accident horrible est survenu». Alec Baldwin, qui a précisé ne pas avoir le droit de s’exprimer sur l’enquête en cours, confie «être quotidiennement en contact avec le mari de Halyna Hutchins». «Matt est en état de choc. Nous sommes inquiets pour lui et son fils».

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Depuis l’accident, les appels en faveur d’un meilleur contrôle des armes sur les plateaux d’Hollywood se sont multipliés. une pétition a recueilli plus de 80.000 signatures. « Cette mobilisation pour limiter l’utilisation des armes à feu sur les plateaux de tournage est quelque chose qui m’intéresse énormément», a affirmé Alec Baldwin. « Je ne suis pas un expert dans ce domaine. Donc, quelle que soit les décisions qui seront prises en termes de protection de la sécurité des personnes sur les plateaux de tournage, je coopérerai de toutes les manières possibles».

Lors du drame, Alec Baldwin répétait une scène et manipulait un revolver Colt .45 qui lui avait été présenté comme non chargé et inoffensif par l’assistant réalisateur Dave Halls. Ce dernier a reconnu qu’il aurait dû vérifier l’arme avant la répétition mais qu’il ne l’avait pas fait. Selon plusieurs témoins, Dave Halls avait annoncé à Alec Baldwin que l’arme était “froide”, ce qui signifie dans le jargon du cinéma que le revolver est vide et inoffensif.

Saisie de 500 cartouches, factices, à blanc et balles réelles

La procureure Mary Carmack-Altwies n’a pas exclu d’éventuelles poursuites pénales contre Alec Baldwin, un des nombreux producteurs de Rust. Mais elle a insisté sur le fait qu’il était trop tôt pour établir les responsabilités de chacun et formuler les accusations qui pourraient en découler.

Hannah Gutierrez Reed, l’armurière employée sur le film, jure de son côté n’avoir jamais eu connaissance de la présence de “balles réelles” sur le tournage. Cet accident ne se serait jamais produit “si des munitions réelles n’avaient pas été introduites” sur le tournage, ont déclaré ses avocats, rejetant toute responsabilité de leur cliente. “Hannah n’a aucune idée de la provenance de ces munitions réelles”, ont-ils assuré.

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Les perquisitions menées sur le tournage ont abouti à la saisie de 500 cartouches, factices ou à blanc, parmi lesquelles semblent aussi se trouver des munitions réelles Ces munitions doivent être expertisées par la police scientifique, de même que la balle mortelle, qui a fini sa course dans l’épaule du réalisateur Joel Souza.

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