Le Silence de l’eau (France 3) : que vaut la série italienne dans la veine de Broadchurch ? – News Séries à la TV


France 3 lance ce soir “Le Silence de l’eau”, une nouvelle série italienne qui suit l’enquête de deux flics dans un village dont la tranquillité est perturbée par un meurtre. Pale copie de “Broadchurch” ou saga estivale réussie ? Voilà notre avis.

2018 R.T.I. / Velafilm S.R.L. / Garbo Produzioni S.R.L.

De quoi ça parle ?

Laura, une jeune fille de 16 ans, disparaît soudainement le jour de la fête de Castel Marciano, petit village italien tranquille du bord de mer où tout le monde se connait. Andrea Baldini, le commissaire de police local, entame les recherches, mais lorsque le corps de la jeune fille est retrouvé en mer, un commissaire de la police criminelle de Trieste, Luisa Ferrari, est envoyé sur place pour mener l’enquête. Le travail des deux policiers fait alors surgir des secrets bien gardés qui se cachent derrière la respectabilité de façade des habitants du village…

Le Silence de l’eau (Il silenzio dell’acqua), créée par Jean Ludwigg et Leonardo Valenti.

Avec Ambra Angiolini, Giorgio Pasotti, Valentina d’Agostino, Carlotta Natoli, Riccardo Maria Manera, Camilla Filippi, …

Les dimanches 9 et 16 août à 21h05 sur France 3 – 4 épisodes vus sur 8

À quoi ça ressemble ?

Ça vaut le coup d’oeil ?

La diffusion de la saison 13 de Commissaire Montalbano s’étant achevée la semaine dernière sur France 3, place dès aujourd’hui à une autre série italienne totalement inédite, Le Silence de l’eau, dans la case policière du dimanche soir de la chaîne, qui a vu ces derniers mois se succéder Les Enquêtes de Vera, DCI Banks, ou encore Hudson et Rex. Un choix plutôt judicieux sur le papier tant tout crie “saga estivale” dans ce polar diffusé en mars 2019 en Italie : un meurtre qui vient ébranler les habitants d’un village en bord de mer, des paysages de carte postale réchauffés par la chaleur de l’été, une enquête compliquée par des secrets (de famille) à la pelle, et une galerie de personnages qui se connaissent tous et qui sont autant de coupables potentiels dans la mort de Laura, une adolescente assassinée le soir de la fête du village. Malheureusement, cette formule vue et revue, à laquelle a été ajoutée une bonne grosse louche de Broadchurch, commence à lasser et, dès le premier épisode, il faut bien se rendre à l’évidence : Le Silence de l’eau n’a rien de neuf à offrir et ne parvient pas à éviter de boire la tasse.

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Malgré une réalisation plutôt léchée, cette première saison en 8 épisodes ne parvient jamais à passionner. La faute à un scénario qui prend beaucoup trop son temps pour livrer ses réponses et à des personnages un brin archétypaux qui peinent à “prendre vie” et à nous toucher. Ambra Angiolini et Giorgio Pasotti, les deux têtes d’affiche, font ce qu’ils peuvent en duo de flics mal assorti  – que c’est original… – pour sauver l’ensemble mais la mayonnaise ne prend pas. Le Silence de l’eau est trop lente, trop longue (à l’image de son générique de début interminable), et n’arrive décidément pas à la cheville de ce qui semble être ses modèles. Dans le genre du polar se déroulant au sein d’une petite communauté, le petit écran a souvent fait beaucoup mieux – de Broadchurch aux nombreuses séries policières scandinaves d’un tout autre niveau, en passant par la québécoise The Wall, récemment diffusée sur 13ème Rue – et on ne peut donc que vous conseiller de préférer l’un de ces exemples à cette saga italienne sous somnifère pour votre soirée télé du dimanche. N’est pas Broadchurch qui veut…



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