
Même martyrisé et dépouillé de ses ornements, le Parthénon en impose toujours au sommet de l’Acropole, plateau de roche calcaire qui surplombe la ville d’Athènes, dont il demeure la principale attraction, admirée par les touristes du monde entier. Perché 156 mètres au-dessus des rues de la capitale, ce temple en ruines de treize mètres de haut, trente de large et soixante-dix de long est en effet une véritable prouesse architecturale.
Construit de 447 à 432 avant J.-C. par les architectes Ictinos et Callicratès à la demande du stratège Périclès, le monument a nécessité les efforts de plus de 1 000 ouvriers et 22 000 tonnes de précieux marbre blanc. Premier exploit de taille, ce dernier a été extrait du mont Pentélique, situé à 700 mètres d’altitude et dix-sept kilomètres du chantier. Hormis sa charpente en bois de cyprès, la totalité du bâtiment était composée de ce marbre, y compris les 8 480 tuiles de son toit, pesant chacune cinquante kilos !
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