Le blé européen en très légère progression après un rapport américain


Les prix du blé étaient orientés en très légère hausse lundi après-midi, après un rapport américain jugé neutre et qui a confirmé les attentes des opérateurs.

Après 16h30 (14h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre gagnait 50 centimes à 200,75 euros sur l’échéance rapprochée de décembre, et 25 centimes sur l’échéance de mars, à 200,25 euros, pour plus de 29 600 lots échangés. La tonne de maïs, pour sa part, progressait de 0,75 euro la tonne sur l’échéance de novembre à 177,25 euros, et de 1,50 euro sur janvier à 179 euros, pour plus de 1 400 lots échangés.

Le rapport Wasde du ministère américain de l’agriculture de vendredi soir était considéré comme neutre en blé et haussier en maïs. Selon ce rapport, le stock mondial de blé de fin de campagne est estimé à 321,45 millions de tonnes contre 317,23 millions de tonnes attendues par les opérateurs. Il revoit aussi à la hausse la production russe à 83 millions de tonnes contre 78 le mois dernier.

La surprise du week-end vient d’un appel d’offres lancé par l’Algérie sur deux périodes rapprochées, du 1er au 15 novembre et du 16 au 30 novembre, note Agritel. Dans l’appel d’offres, les spécificités pour le blé meunier recherché à 12,5% de protéines autorisent maintenant les dégâts d’insectes (blés punaisés) à hauteur de 0,5% contre 0,1% auparavant, ce qui ouvre la porte aux blés en provenance de la région de la mer Noire, même si les origines européennes semblent rester plus compétitives actuellement sur les prix, note Agritel.

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Intercourtage souligne que l’appel d’offres algérien autorise aussi les blés à 0,1 % de grains punaisés associés à une protéine à 11 %. À l’international, le Pakistan a également lancé un appel d’offres pour 300 000 tonnes de blé.

L’Argentine, quatrième exportateur mondial de blé, est le premier pays au monde à approuver la production et commercialisation d’une variété de blé transgénique, HB4, résistante à la sécheresse, un nouveau marché cependant conditionné à l’approbation du principal importateur, le Brésil. L’an passé, le Brésil avait absorbé à lui seul 45 % des exportations argentines de blé.

En France, le marché suit l’amélioration des conditions climatiques qui permet une avancée des semis. Selon FranceAgriMer, 6 % des surfaces de blé seraient semées au 5 octobre contre 3 % la même semaine de l’an passé. En maïs, 49 % des surfaces en France sont estimées récoltées.



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