Le texte prévoit une infraction spécifique contre les soi-disant «thérapeutes» ou religieux qui prétendent «guérir» les homosexuels, un délit puni de deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.
L’Assemblée nationale a adopté mardi 5 octobre à l’unanimité une proposition de loi LREM réaffirmant l’interdiction des pseudo «thérapies de conversion», ces pratiques qui visent à imposer l’hétérosexualité aux personnes lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT).
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Voté en première lecture et transmis au Sénat, le texte prévoit une infraction spécifique contre les soi-disant «thérapeutes» ou religieux qui prétendent «guérir» les homosexuels, un délit puni de deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.