Une conférence de plus qui n’amènera «pas de grand changements»: à deux semaines de la COP26, la militante suédoise Greta Thunberg a déploré par avance samedi la réunion, pourtant «cruciale» pour l’avenir de la planète. «Dans l’état actuel des choses, cette COP n’amènera pas de grands changements», a estimé l’égérie du mouvement Fridays for Future, auprès de l’AFP, en marge d’un concert sur le climat organisé à Stockholm.
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La COP26 et toutes les réunions internationales «ont le potentiel de changer les choses puisqu’elles rassemblent tant de personnes. Nous devons donc nous assurer que nous saisissons cette occasion», a ajouté la jeune militante, vêtue d’une polaire noire: «On va devoir continuer à faire le forcing!». Lors de la conférence à Glasgow en Ecosse, les États du monde entier auront du 31 octobre au 12 novembre pour négocier et s’engager plus concrètement sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
«Crise existentielle»
«Mon espoir évidemment, c’est que nous réalisions tout d’un coup que nous sommes confrontés à une crise existentielle et que nous agissions en conséquence», a continué Greta Thunberg. Pour elle, il faut désormais «changer de focus et ne plus chercher à créer des niches dans les programmes, mais plutôt à sauver la planète, le présent et les conditions de vie des générations futures».
Selon la dernière évaluation de l’ONU publiée mi-septembre, le monde se dirige vers un réchauffement «catastrophique» de +2,7°C d’ici la fin du siècle alors que chaque fraction de degré supplémentaire multiplie les conséquences dramatiques.