Judith Depaule : « En montrant les artistes en exil on essaie de détricoter les stéréotypes »


Judith Depaule, directrice de l’Atelier des artistes en exil

Judith Depaule, directrice de l’Atelier des artistes en exil

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Vous avez créé l’association de l’Atelier des artistes en exil fin 2016, peu après la fermeture du théâtre engagé Confluences à Paris, où vous étiez directrice artistique et où vous aviez déjà œuvré pour des réfugiés syriens en les accueillant et en leur dédiant un festival. Quel est aujourd’hui le rôle de l’aa-e ?

Judith Depaule : Comme son nom l’indique, nous sommes un atelier accompagnant des personnes qui ont dû quitter leur pays ou qui ont fait le choix de le quitter – parfois, on peut faire le choix, parfois, on y est obligé – et qui sont sur le territoire français. Ces artistes en exil ont besoin à la fois d’entamer une procédure administrative pour obtenir l’asile politique et une carte de séjour, mais aussi d’avoir un certain nombre d’outils pour s’intégrer dans la vie professionnelle. Ça va de l’école de français, où l’on apprend la langue par l’art, à des mises en relation avec des professionnels. Surtout, nous offrons un espace où ils peuvent venir recommencer à travailler.

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