Hubert Germain, le dernier compagnon de la Libération


À seulement 19 ans, il avait rejoint le Général de Gaulle. Hubert Germain, le dernier compagnon de la Libération est décédé le 12 octobre à l’âge de 101 ans.

Avec lui, une page de notre mémoire nationale se referme. Celle de ces 1 038 hommes et femmes décorés de la croix de la Libération pour leur action dans « la Libération de la France dans l’honneur et par la Victoire ».

En tant que dernier de ses représentants, Hubert Germain sera inhumé au Mont Valérien, principal lieu d’exécution des Résistants durant la Seconde Guerre mondiale. Le président de la République Emmanuel Macron présidera la cérémonie d’inhumation le 11 novembre à l’Arc de Triomphe et au Mont Valérien. C’est là, au mémorial de la France combattante à Suresnes (Hauts-de-Seine), qu’il reposera. Le chef de l’État présidera également l’hommage national qui lui est rendu, vendredi 15 octobre, à 15h, aux Invalides.

Résistant, maire, député

Né le 6 août 1920, fils d’un membre du cabinet de Pétain alors ministre de la guerre, Hubert Germain avait rejoint le général de Gaulle dès l’été 1940, à Londres, lorsque le chef de la Résistance avait lancé son appel du 18 juin.

Il gravit rapidement les échelons militaires, combat lors de la bataille de Bir-Hakeim en 1942 et du débarquement en Provence en août 1944.

Démobilisé, Hubert Germain occupe plusieurs fonctions en politique, d’abord élu maire de Saint-Chéron avant d’être élu député de Paris en 1962. Il sera réélu au Parlement en 1968 puis 1973.

Dans le même temps, il accède au gouvernement sous Georges Pompidou : il est d’abord ministre des postes et télécommunications (PTT) de 1972 à 1974, avant d’être, pour quelques mois, ministre chargé des Relations avec le Parlement.

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Le 25 novembre 2020, il avait été nommé chancelier d’honneur de l’ordre de la Libération.



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