Gus Van Sant et John Cameron Mitchell appellent à “plus de queer dans la culture mainstream” – Actus Ciné


Les réalisateurs Gus Van Sant et John Cameron Mitchell ont partagé une discussion via Zoom à l’occasion de l’Outfest. Ils ont notamment échangé sur la place des personnages queer dans la fiction en 2020.

Capture d’écran / Hollywood Reporter

Piliers du cinéma LGBT aux Etats-Unis, Gus Van Sant (My Own Private Idaho) et John Cameron Mitchell (Shortbus) ont longuement échangé sur divers sujets d’actualité à l’initative de l’Outfest United in Pride, Festival qui se tient en ligne jusqu’au 28 juin prochain. The Hollywood Reporter a suivi cette rencontre et en partage quelques temps forts, notamment au sujet de la représentation des personnages queer dans la fiction mais pas seulement.

Imprégné par le climat actuel, entre le mouvement Black Lives Matter et les élections américaines prévues à l’automne prochain, John Cameron Mitchell a indiqué qu’un vent de changement arrivait. “Ces élections seront plus historiques que jamais“, a-t-il affirmé, avant de débattre sur la représentation queer. Selon le cinéaste, il y a une “prolifération” aujourd’hui, “au point qu’elle est partout sur son fil Youtube, que ce soit dans les courts ou les longs métrages“. “C’est incroyable“, s’est-il réjoui.

Le cinéaste prédit que les sujets LGBT devraient continuer à infuser dans les projets à gros budget, qui dans le passé auraient été vus comme des histoires hétérosexuelles. Et d’ajouter : “J’adorerai voir une Nancy Drew queer (série diffusée sur CW aux Etats-Unis, Ndlr). Même si dans mon regard, elle a toujours été queer.” “J’adorerai qu’il y ait encore plus de queer dans la culture mainstream (le courant dominant), poursuit-il, mais je pense aussi qu’il est très important de se souvenir que nourrir les marges est la clé, car c’est de là qu’on vient“, soulignant la résilience de la communauté LGBT. “Les films punk-queer qui m’ont initié me manquent“, indique-t-il.

Lire aussi article :  Cryptomonnaies, terrorisme... les raccourcis de Bruno Le Maire



Source link