Giorgio Morandi ou la vie secrète des choses



Une exception à la règle

Morandi a multiplié les peintures et gravures d’objets usuels, pour la plupart sobrement intitulées Nature morte, ainsi que des paysages d’environnements bien connus. Cet autoportrait, réalisé à trente-cinq ans, est l’une des rares exceptions à cette production extrêmement homogène, sans figure humaine. Au début de sa carrière, Morandi se représente à quelques reprises jusqu’en 1930 ; cette toile de 1925 est, pour son collectionneur Luigi Magnani, « son autoportrait le plus achevé ». Il respecte ses tonalités habituelles et se représente frontalement face à son chevalet, en « artisan modeste, simplement vêtu, surpris dans son labeur, agacé même, pourrait-on dire, d’avoir été distrait de son travail ».

Huile sur toile • 61 x 47,5 cm • Fondazione Magnani-Rocca • © Fondazione Magnani-Rocca



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