Aujourd’hui, on pourrait parler de réussite tant Meta domine le marché, notamment grâce à la gamme Quest accessible au plus grand nombre (relativement, ça coûte quand même des sous) mais Carmack annonce jeter l’éponge et met fin à sa « décennie dans la Réalité Virtuelle », laissant à d’autres son rôle de consultant pour les projets VR de l’entreprise.
Et c’est par un communiqué public que l’homme n’y va pas avec le dos de la cuillère, pointant de gros problèmes de moyen, de gestion mais n’oubliant pas de prendre sa part de responsabilité dans un secteur qui aurait pu faire beaucoup mieux en 10 ans.
« C’était mon combat. J’ai une voix au plus haut niveau ici donc j’avais l’impression de pouvoir faire bouger le chose, mais je n’étais pas assez persuasif. »
« Je n’ai jamais été capable de détruire des problèmes avant qu’ils ne causent des dégâts, ou de définir une direction pour qu’une équipe s’en tienne réellement. Je pense que mon influence a été positive, mais elle n’a jamais été le véritable élément moteur. »
Fin d’un cycle dans la carrière du bonhomme, retournant bosser sur sa propre startup (IA Keen Technologies) mais garde néanmoins espoir pour l’avenir : « Je me suis lassé de ce combat. Mais on peut toujours le gagner. »
Et pendant que Meta continue sa route, la concurrence se met en place, déjà avec l’arrivée du PlayStation VR 2 en février prochain (malheureusement toujours bloqué au marché d’un seul support), pendant que HTC prépare sa contre-attaque avec la présentation le 5 janvier du concurrent direct du Quest.