François Hollande «votera» pour Anne Hidalgo


L’ancien président de la République a justifié son choix par son engagement «socialiste».

Son choix est fait. Invité de France 5, dans le cadre de la présentation de son livre, Affronter, l’ancien président de la République François Hollande a annoncé qu’il glisserait un bulletin Anne Hidalgo dans l’urne lors de l’élection présidentielle. «Je suis socialiste , je suis content dans mes engagements, je n’ai jamais changé, je n’ai jamais varié, j’ai toujours été un social-démocrate conscient que pour que la gauche gagne il fallait qu’il ait un PS qui soit fort et audacieux, lance l’ancien chef de l’État. Il y a une candidature socialiste, Anne Hidalgo, je suis socialiste…c’est un syllogisme assez facile, je voterai donc Anne Hidalgo.»

Une annonce qui vient clarifier une position politique qui était jusque-là ambiguë. Dans une interview au Parisien mercredi, François Hollande affirmait que s’il n’avait pas «besoin de nourrir» une ambition présentielle, «il y a une candidature aujourd’hui au parti socialiste et c’est celle d’Anne Hidalgo.» Ne rien exclure pour «demain», en clair.

Depuis l’annonce de sa candidature le 12 septembre dernier, la campagne de la maire de Paris patine dans les enquêtes d’opinion – entre 5% et 5,5% des voix selon le dernier sondage Ifop Fiducial pour Le Figaro et LCI -, tout en ne trouvant pas beaucoup d’écho à gauche. Dans tous les cas de figure, Anne Hidalgo se voit dépassée par le leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot, qui porte les couleurs d’EELV.

Une candidature qui bât de l’aile

Mardi soir, François Hollande a voulu apporter son soutien face à une candidature de plus en plus raillée : «Elle a eu le courage d’être candidate, ce n’était pas si facile, elle doit maintenant faire la présentation de son projet (…) et enfin, elle doit être socialiste.» Selon l’ancien chef de l’État, «ce qui va faire la différence dans cette campagne présidentielle (…). c’est le sérieux.»

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Dans son interview au Parisien, l’ancien premier secrétaire du parti socialiste n’hésite pas à sortir les griffes contre son camp. Le PS «a été dans l’excuse et l’effacement plutôt que dans l’affirmation et la proposition», selon lui. Quant aux candidatures qui se multiplient à gauche, elles «sont lilliputiennes». Et «se livrent à des batailles aussi picrocholines que microscopiques.



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