Erwin Blumenfeld, l’éternel magicien des images au musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme


Erwin Blumenfeld, Autoportrait

Erwin Blumenfeld, Autoportrait, New York, 1950

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© The Estate Erwin Blumenfeld

Amsterdam, 1936. Une jeune femme s’arrête devant la vitrine d’un magasin de maroquinerie, fascinée. Là, sous ses yeux, sont exposées d’étranges photographies en clair-obscur… Ni une, ni deux, elle entre, bien décidée à se faire, elle aussi, tirer le portrait par ce curieux commerçant sur le déclin qui, pour éviter de mettre la clé sous la porte, fait poser ses clientes moyennant quelques sous, à l’arrière de sa boutique. La jeune femme, alors en voyage de noces aux Pays-Bas, se nomme Geneviève Rouault. Notre photographe du dimanche, qui a quitté Berlin pour rejoindre sa fiancée à Amsterdam, Erwin Blumenfeld ; et cette rencontre providentielle allait bouleverser son destin. Fille du célèbre peintre Georges Rouault, Geneviève présente son nouvel ami au milieu artistique parisien. Rouault bien sûr, mais aussi Henri Matisse, Léonor Fini, Chana Orloff et même Django Reinhardt défilent sans tarder devant l’objectif du photographe.

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