Un long entretien avec le chef de l’État qui suscite l’indignation. Si la majorité présidentielle y voit une façon de dresser le bilan du quinquennat, l’opposition à Emmanuel Macron, pas encore déclaré candidat à l’élection d’avril, considère l’émission comme une tribune de campagne.
Valérie Pécresse, candidate des Républicains, a même exigé dans une lettre au CSA que son temps de parole soit «décompté»: «à l’évidence, cette émission ne s’inscrit pas dans l’exercice de la charge de président de la République, mais bien dans le cadre de l’élection présidentielle à venir». Pour rappel, la présidente de la région Île-de-France devait être questionnée ce mercredi soir dans une émission similaire prévue sur BFMTV, puis annulée à l’annonce de l’émission de TF1.
Valérie Pécresse a été rejointe par l’insoumis Jean-Luc Mélenchon et l’écologiste Yannick Jadot, qui a annoncé sur Twitter saisir le CSA, au nom de l’«équité». «Si le CSA voulait être objectif, il décompterait les deux heures de ce soir qui sont des heures de propagande électorale», a fustigé mercredi l’ancien journaliste Eric Zemmour sur RTL.
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