Dragon Quest la Quête de Daï : une nouvelle adaptation pour rendre justice à un manga culte – News Séries à la TV


La série animée “Dragon Quest : la Quête de Daï”, nouvelle adaptation du manga éponyme culte, fait ses grands débuts ce week-end en simulcast sur les plates-formes ADN et Crunchyroll.

Tôei Animation Company

Annoncée cette semaine, la diffusion en simulcast de la nouvelle série Dragon Quest : la Quête de Daï a créé un engouement phénoménal sur les réseaux, à la hauteur de l’attente générée par cette seconde adaptation du manga culte signé Kōji Inada et Riku Sanjō. Après un premier essai au début des années 90 bien reçu par les fans mais inachevé pour des raisons commerciales, ce reboot arrive donc avec la double intention de séduire le public de l’époque mais également une toute nouvelle génération de téléspectateurs.

Pourquoi Dragon Quest : la Quête de Daï demeure à ce jour un manga culte ? Du fait de son histoire palpitante, de ses héros au grand coeur, ses combats épiques, mais également pour son univers dérivé de la saga vidéoludique Dragon Quest, la série avait en effet toutes les cartes en main pour conquérir le public et s’imposer comme un shônen emblématique, comme nous le confirme Steve Naumann, rédacteur en chef de la revue spécialisée Animascope : “Dai est l’archétype parfait du héros de shônen, orphelin, avec un pouvoir puissant qui sommeille en lui et qui a soif de justice. Il s’oppose à une autre justice, celle des méchants, qui, au fur et à mesure de l’histoire, se rendent compte qu’il se trompent et rejoignent le groupe des héros. On y trouve aussi une héroïne forte, Maam, qui a contribué au succès de la série auprès d’un public féminin.”

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Pour Les Disciples d’Avan, site francophone entièrement consacré à la franchise, le succès de la série est également dû à son époque de parution, puisque publié durant l’Âge d’or du Weekly Shonen Jump, la célèbre revue hebdomadaire japonaise : “Le manga a eu la chance de naître pendant l’âge d’or du magazine Weekly Shonen Jump aux côtés d’œuvres majeures comme Dragon Ball, Slam Dunk ou Jojo’s Bizarre Adventure. (…) Il a également pour particularité d’être tiré de la licence culte de jeux vidéo Dragon Quest, ce qui lui assurera un statut tout à fait particulier dans le cœur des lecteurs japonais. Ce lien et cet aspect “cross-media” est perceptible tout au long de l’aventure, qui sera d’ailleurs supervisée par Yuji Horii lui-même, le créateur de la saga Dragon Quest.”

Succès incontournable au Japon, Dragon Quest fait également parler d’elle en France lors son passage au Club Dorothée à partir du mois de septembre 1994. Sans afficher une popularité égale aux séries déjà installées comme Dragon Ball Z et Les Chevaliers du Zodiaque, l’anime rebaptisé Fly – du fait que le nom du héros en version originale “Dai” ressemble au mot anglais “Die” (‘mourir’ en français) – trouve sa place dans la grille de l’émission, et dans le coeur des téléspectateurs. Au point d’être aujourd’hui considéré comme “l’un des classiques de l’émission”, comme le souligne Steve Naumann.

Arrêtée du jour au lendemain, suite à l’annulation de l’émission sur la chaîne TBS qui la diffusait, Fly n’aura jamais été achevée, une interruption qui n’aura toutefois pas impacté la popularité phénoménale du manga qui reste encore considéré comme l’un des grands shônen du Jump. Une œuvre intemporelle, qui réunit tous les éléments pour séduire la nouvelle génération de lecteurs et de téléspectateurs, malgré le passage des phénomènes Naruto, One Piece et My Hero Academia. Pour Steve Naumann, le reboot Dragon Quest : la Quête de Daï a toutes les cartes en main pour être un succès : “Elle a tout pour séduire un public qui aime le shônen pur et dur. La jeune génération peut être habituée à de nouvelles lectures des codes du shônen, mais elle reste finalement les enfants de Dragon Ball qui reste le titre le plus cité même auprès des plus jeunes.”

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Avec Dragon Quest, les objectifs de la Toei sont aussi multiples qu’ambitieux, d’autant que le studio doit d’ores et déjà préparer l’après-One Piece, sa série phare, dont le manga vient justement d’entrer dans son arc final (mais devrait rester en publication pendant “au moins cinq ans” selon Eiichiro Oda) : “Le premier objectif est d’adapter la totalité du manga. (…) Tôei Animation compte bien relancer la licence déjà pour avoir une nouvelle série mastodonte. Elle n’a plus que One Piece, les autres grands shônen sont chez d’autres studios, et la suite de Dragon Ball Super se fait toujours attendre. Si le succès est au rendez-vous, la série devrait durer plusieurs années.” explique Steve Naumann, qui rappelle également qu’un prequel et un spin-off du manga sont également en préparation.

Un constat également partagé par l’équipe des Disciples d’Avan : “Beaucoup d’amateurs d’animations japonaises considère cette nouvelle adaptation comme un “remplaçant” de Dragon Ball Super car beaucoup de membres du staff sont similaires. En redoublant d’efforts pour proposer une série de qualité et en s’appuyant sur le succès commercial de Dragon Ball Super, la quête de Dai peut devenir populaire et conquérir une nouvelle génération de fans.”

Adaptation fidèle – et donc complète – du manga Dragon Quest Dai no Daibouken, la série va-t-elle être à la hauteur des attentes ? Avant de la découvrir, l’optimisme est en tout cas au rendez-vous chez les fans, et notamment chez les Disciples d’Avan : “Je souhaite également que cet anime rende hommage au travail initial sur la psychologie des personnages qui est selon moi le point fondamental qui le distingue des autres Shōnen” nous confie à ce sujet Poppu, tandis que Deltras fixe ses attentes sur “des combats d’anthologie avec une animation fluide et des effets percutants, et une musique cohérente avec l’action, quelle soit triste, épique ou angoissante.”

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Quel que soit le résultat final, l’impatience est en tout cas d’ores et déjà au rendez-vous !



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