Critique de la Documenta 15 de Kassel


Qui dit Documenta, dit Zeitgeist : « l’esprit du temps », en allemand. Aussi étonnant que cela puisse paraître, depuis 1955, le Zeitgeist de l’art contemporain hante la petite ville de Kassel, au cœur de la Hesse. Encore plus que Venise, c’est bien la Documenta qui, tous les cinq ans, donne le la de la création à venir. Chaque édition de l’incontournable quinquennale est donc à la fois constat et projection : reconstruction par le biais de l’art, dans les années 1950, d’une Allemagne détruite par le nazisme, intronisation de la reine abstraction, révélation d’un art sociologique à la Joseph Beuys dans les années 1970, puis ouverture progressive à l’ensemble de la planète… Documenta n’a jamais cessé de prendre le pouls du monde.

Alice Yard, à gauche : They Say You Can Dream a Thing More Than Once ; à droite : A Dream Is a Wish Your Heart Makes When You’re Awake

Alice Yard, à gauche : They Say You Can Dream a Thing More Than Once ; à droite : A Dream Is a Wish Your Heart Makes When You’re Awake, 2013 ; 2012

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