Comment se débarrasser du sentiment de vide intérieur ?


Qu’est-ce que le vide intérieur ?

Quand méditer est impossible

Pour apprendre à gérer votre stress ou être à l’écoute de vos ressentis et de vos émotions, nous vous invitons souvent à pratiquer la méditation de pleine conscience .

Une pratique efficace, et qui ne coûte rien hormis 5 minutes de votre temps. Mais qui peut être aussi terriblement gênante et angoissante pour beaucoup de gens.

Au moment où l’on se prépare à aller passer quelques minutes privilégiées avec soi-même, notre esprit part ailleurs. On file boire un café ou un thé, fumer une cigarette, regarder son téléphone ou appeler mamie. Et comme nos activités et responsabilités nous appellent ailleurs, notre séance de méditation est remise à demain. Enfin pas vraiment, puisque la même scène sera rejouée.

Pourquoi cette fuite systématique ? Parce que le véritable but de la pleine conscience n’est pas de nous offrir un état de paix, mais de nous éclairer sur notre véritable état intérieur. Or, il n’est jamais agréable de se confronter à son mal-être enfoui, ou toucher du doigt son vide intérieur, aussi appelé vide affectif.

Personne n’aime les séparations

Le vide en soi, nous l’avons tous vécu d’une façon ou d’une autre. C’est ce sentiment de néant et de trou dans le ventre suite à une rupture de quelle que nature qu’elle soit.

Il y a bien sûr la rupture sentimentale, mais aussi celle que nous avons connue enfant, quand nous avons dit adieu à nos amis de colonie de vacances. Ou quand nous avons terminé un roman ou une série qui nous habitait.

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Ce vide est naturel, il est le témoin de notre tristesse parce qu’un lien a été rompu. Mais il ne dure jamais longtemps et le ressentir est même sain. Là, où le vide devient toxique, c’est quand il pose ses valises au creux de notre ventre pour un temps indéterminé.

D’où vient le vide intérieur ?

Du rejet et de l’abandon ou des liens brisés

Le vide intérieur prend racine dans l’enfance quand on a été sujet au rejet ou à l’abandon par ses parents, et qu’aucun adulte dans l’entourage de l’enfant n’a pu combler les carences affectives et conjurer son impact émotionnel.

Quelle est la différence entre rejet et abandon ?

  • Un enfant rejeté est celui qui a eu des parents négligents ou immatures. Ils n’ont pas su répondre aux besoins primaires et fondamentaux dont tout enfant a besoin : du soin, de la sécurité et de l’attention. Au point que l’enfant en vient à se demander, tôt ou tard, pourquoi il existe puisqu’il dérange tellement. Ce sentiment d’illégitimité ne va plus le quitter, jusque dans sa vie d’adulte.
  • Pour ce qui est de l’enfant abandonné, c’est celui qui a perdu un parent, qui n’a pas été reconnu à la naissance ou qui a grandi dans un contexte familial violent, abusif et destructeur. Le sentiment d’illégitimité va être renforcé par cette impression de ne compter pour personne, et de ne pas avoir sa place.

Précisons immédiatement que tous les adultes qui ont ce vide intérieur n’ont pas forcément été rejetés ou abandonnés factuellement. Toutefois, ils ont vécu dans leur enfance une situation où ils ont eu ce sentiment. Par exemple, un petit de 2 ans de parents divorcés va ressentir l’abandon du père quand il est déposé chez sa mère. Et inversement quand elle le ramène chez son père. Cet abandon n’est pas réel, mais il est perçu comme tel par l’enfant.

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De plus, pour notre cerveau, que le sentiment provienne d’une réalité ou d’une projection, cela ne fait aucune différence. Le sentiment est bien là.

Si, à l’âge adulte, on ne se préoccupe pas de ces blessures d’enfance, on développe à son insu des stratégies d’évitement qui vont venir polluer notre mental et notre relation aux autres.

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Les différentes stratégies d’évitement

Pour combler son vide, la personne fait tout pour se faire accepter et aimer des autres, peu importe ce qui lui en coûte en termes de temps et d’investissement.

L’opposé de l’ultra-affectif. La personne est convaincue que toute relation ne peut que se solder par une trahison. Elle préfère une solitude confortable et bien remplie d’activités pour naturellement éviter de se confronter à son mal-être.

La personne veut bien vivre avec ses semblables mais à condition de les avoir sous son contrôle. Quitte à les manipuler, pour être sûre de ne pas revivre la souffrance d’être rejetée ou abandonnée. La première compagne de vie d’un ultra-flic est sa peur .

Plus que ses autres comparses, la personne est prisonnière de son passé. Ses choix, et en particulier dans ses relations amoureuses, l’amènent à revivre des situations d’abandon ou de rejet sans se rendre compte que c’est uniquement pour renforcer ses propres croyances. A savoir que le monde ne veut pas d’elle, et qu’elle n’a aucune valeur. L’ultra-otage vit dans la culpabilité et la victimisation. Une attitude qui débouche souvent sur la dépression et le dénigrement de soi.

La personne souffre, mais ne fait cas de rien. Elle se blinde, et se lance à corps perdu dans une activité intense (cela peut être sa carrière professionnelle ou des séances de sport de 3h par jour). Ce qui l’anime par-dessus tout, c’est une soif de revanche. La vie m’a trop pris, je lui reprendrais donc tout, et avec des intérêts. Un réflexe de survie salvateur, mais qui, sous l’emprise de la colère, conduit rarement à un vrai épanouissement personnel.

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Quoiqu’il arrive, ces états d’esprit sont le signe d’un manque affectif. Un autre nom pour désigner le vide. Alors comment y remédier ? En faisant de son bonheur sa responsabilité intime et une tabula rasa de son passé.

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