Chinatown, Serpico, Heat… Les 10 polars qu’il faut avoir vu dans sa vie – Actus Ciné


Tant de films incontournables à regarder, tant d’histoires à découvrir… Mais par où commencer ? Cette semaine,on s’attaque aux polars ! Voici notre sélection des 10 films du genre qu’il faut avoir vus dans sa vie.

Warner Bros.

Après les films de guerre, les films d’horreur, les westerns et les thrillers qu’il faut avoir vu dans sa vie, place à la nouvelle sélection : les dix polars incontournables !  Vous vous en doutez, vu le nombre, la sélection / écrémage a été drastique, ce qui n’a pas été sans poser quelques cas de conscience… Quoi qu’il en soit, voici notre sélection !

Chinatown (1974)

Gittes, détective privé, reçoit la visite d’une fausse Mme Mulwray, qui lui demande de filer son mari, ingénieur des eaux à Los Angeles. Celui-ci est retrouvé mort, noyé. Gittes s’obstine dans son enquête, malgré les menaces de tueurs professionnels.

Sombre, mystérieux, diamant brut malmené par le soleil écrasant et la poussière aveuglante du Los Angeles des années 30, Chinatown est le tout dernier film de Roman Polanski tourné aux Etats-Unis (avant ses problèmes judiciaires). Véritable hommage au film noir, il s’en affranchit toutefois pour prendre son envol et trouver son propre style, le style Polanski bien évidemment.

Porté par l’envoûtante bande-originale de Jerry Goldsmith, le film est étourdissant de bien des manières, notamment grâce à la force tranchante et la complexité de son scénario, écrit par Robert Towne. Derrière l’histoire simple du départ, Gittes va effectivement découvrir – et nous aussi – qu’il y a beaucoup plus que ce qu’il croyait, beaucoup plus qu’une simple et sordide histoire d’adultère…

Ce scénario béton bourré de surprises et de révélations remportera d’ailleurs l’Oscar en 1975, le seul Oscar remporté par le film malgré 10 autres nominations. Jack Nicholson et Faye Dunaway auraient pourtant clairement mérité de l’emporter tant leurs personnages respectifs – et leur duo – sont exceptionnels. Impossible de ne pas citer également la performance de John Huston, autre grand du film Noir.

Film disponible en VOD, et en DVD / Blu-ray.

Serpico (1973)

Policier intègre, Serpico lutte contre la corruption généralisée au sein de la police new-yorkaise. Détesté de tous, collègues comme supérieurs, il ne pourra compter que sur lui-même pour mener à bien sa croisade pour la justice…

Deux ans après SerpicoSidney Lumet confiera le rôle principal de son nouveau film, Un Après-midi de chien, à Al Pacino. Rien d’étonnant à cela. La performance de l’acteur dans ce classique des années 70 est un must-seen absolu. Encore aujourd’hui, voir son regard teinté d’innocence, de tristesse mais aussi de violence, est émouvant au possible. C’est une ode au cinéma et au tragique…

Ici la tragédie n’est pas celle de Michael Corleone mais celle de Serpico, le flic pur qui, au lieu de consacrer sa vie à attraper des criminels, la passera à traquer les siens et l’administration pourrie qui les génère. Le vrai Frank Serpico n’aurait pas pu rêver mieux…

De Serpico, on retient cette performance (Pacino sera d’ailleurs nommé aux Oscars en 1974), ce rêve brisé mais surtout la rage sans pareille, infaillible de ce personnage, que Lumet nous expose dans toute sa complexité et sa solitude, livrant un film aussi psychologique et intime qu’abouti dans ses scènes d’action.

Film disponible en VOD, ainsi qu’en DVD / Blu-ray.

Les Affranchis (1990)

Depuis sa plus tendre enfance, Henry Hill veut devenir gangster et appartenir à la Mafia. Adolescent dans les années cinquante, il commence par travailler pour le compte de Paul Cicero et voue une grande admiration pour Jimmy Conway, qui a fait du détournement de camions sa grande spécialité. Lucide et ambitieux, il contribue au casse des entrepôts de l’aéroport d’Idlewild et épouse Karen, une jeune Juive qu’il trompe régulièrement. Mais son implication dans le trafic de drogue le fera plonger…

S’il est des films qu’il faut avoir vu dans sa vie, Les Affranchis arrive dans le peloton de tête. “Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être un gangster”, nous explique Ray Liotta dès le début du film. Eh bien, nous aussi, d’aussi loin qu’on s’en souvienne, dès qu’on réentend cette phrase, on est prêt à replonger dans cet univers, encore et encore, sans le moindre ennui…

Classique de Scorsese, classique des années 90 devenu un classique tout court, Les Affranchis nous entraîne durant plus de deux heures dans une folle épopée retraçant dans un mélange d’action, de rythme effréné, de drôlerie affolante et de brutalité glaçante, le parcours d’Henry Hill, un gangster qui a véritablement existé. Les Affranchis, c’est effectivement l’adaptation de Wiseguy, de Nicholas Pillegi, et cette foudre réaliste, on la sent à chaque minute du film.

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S’il est impossible de décrocher de l’énergie de ce film, il est également impossible de nier l’influence qu’il a eu à travers les années (il a d’ailleurs inspiré Les Soprano). Il y a de la tragédie dans Goodfellas mais l’humour, l’absurde et l’extrême attendent toujours de prendre le pas… Ou l’inverse. Dans la scène du restaurant où Joe Pesci, qui a gagné l’Oscar du meilleur second rôle pour sa prestation, prend très très mal d’avoir été “traité” de “marrant”. Ou comment un moment d’amusement aurait pu se transformer en boucherie… Ou comment un film a l’art de basculer d’une minute à l’autre.

Film disponible en VOD; ainsi qu’en DVD / Blu-ray.

French Connection (1972)

Deux flics des stups, Buddy Russo et Jimmy Doyle, dit Popeye, se retrouvent sur la piste d’une grosse livraison d’héroïne en provenance de Marseille. De planques en filatures, d’arrestations en courses-poursuites dans les rues de New York, Popeye et Russo vont démanteler ce que les archives du crime appellent désormais… la French Connection.

Rien que pour sa brillantissime scène de poursuite en voiture, qui fait toujours autant d’effet aujourd’hui, il faut voir French Connection. Si cette scène est depuis citée comme l’une des plus grandes scènes de poursuite, il n’est pas un secret que l’intégralité du film de William Friedkin a eu un impact sur le genre du film policier.

Tirée d’une histoire vraie (les réseaux de la French Connection ont sévi durant des décennies), le film s’applique – et réussit – à proposer un réalisme à couper le souffle. Caméras à l’épaule, travellings puissants… Friedkin, alors très inspiré par le Z de Costa-Gavras, donne à son film un aspect documentaire et l’impression physique d’être aux côtés de Gene Hackman et Roy Scheider dans le déroulement de leur minutieuse enquête.

French Connection opèrera également un tournant dans la carrière de Friedkin qui, juste après, tournera L’Exorciste, et poussera également la carrière de Gene Hackman sur de beaux rails. En tout, French Connection recevra cinq Oscars (Meilleur acteur pour Hackman, Meilleur réalisateur, Meilleur film, Meilleur montage, Meilleur scénario adapté). Il est d’ailleurs le premier film classé R (interdit aux moins de 17 ans) à avoir remporté l’Oscar du Meilleur film en 1972… C’est peu dire !

Film disponible en VOD, ainsi qu’en DVD / Blu-ray.

Heat (1995)

La bande de Neil McCauley à laquelle est venu se greffer Waingro, une nouvelle recrue, attaque un fourgon blindé pour s’emparer d’une somme importante en obligations. Cependant, ce dernier tue froidement l’un des convoyeurs et Chris Shiherlis se retrouve obligé de “terminer le travail”. Neil tente d’éliminer Waingro, mais celui-ci parvient à s’échapper. Parallèlement, le lieutenant Vincent Hanna mène l’enquête…

Heat est plus qu’un simple polar. C’est une histoire vraie agrémentée d’une longue et drôle de gestation. Michael Mann entreprend l’écriture du scénario dès 1979 après avoir entendu son ami et ex-flic, Chuck Adamson, lui parler de la quête qu’il a menée dans les années 60 pour traquer le braqueur Neil McCauley. L’histoire finit dans les mains de NBC qui compte en faire une série. Malheureusement, ce projet n’aboutit pas et les téléspectateurs n’en découvrent que le pilote, le téléfilm L. A. Takedown en 1989.

Mais Mann est frustré. Il n’a pas donné à son idée l’ampleur qu’elle méritait. Six ans plus tard, il en reprend donc la trame et réalise Heat, l’un de ses plus grands films à ce jour. En lieu et place de Michael Rooker et Scott Plank dans le téléfilm, il confie les rôles principaux à deux géants du cinéma : Al Pacino et Robert De Niro. On le sait tous, même si les deux Parrains ont partagé la même affiche, ils ne s’étaient jusqu’alors jamais donné la réplique. Maître du rythme suspendu et du suspense qui va avec, Mann attend d’ailleurs très longtemps avant d’offrir au public la fatidique rencontre, petit bijou de douceur, de masculinité et d’obsessions. La rencontre de deux hommes que tout oppose et qui, malgré leur choix de vies différents, se ressemblent étrangement…

Dans les rues de Los Angeles, de jour comme de nuit, Mann balade sa caméra de génie. Pour Heat, il atteint des sommets et livre une ambiance particulière, sombre, bleutée, calme et hypnotique. Il nous donne de magnifiques sensations, des dialogues intelligents et profonds mais aussi de merveilleuses scènes d’action. Comment oublier la scène du braquage qui tourne mal et la fusillade sanglante devant la banque ? Un classique.

Le film est visible en VOD, et également disponible en DVD / Blu-ray.

L’inspecteur Harry (1971)

Si la police de San Francisco ne remet pas immédiatement 200 000 dollars à un homme qui vient de commettre un crime, il recommencera au rythme d’un assassinat par jour. L’inspecteur Harry Callahan est sur ses talons…

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L’inspecteur Harry est le film qui a consacré Clint Eastwood aux yeux du grand public. Et on peut le comprendre. Devant la caméra de son fidèle réalisateur Don Siegel, “l’homme spaghetti” devient le Vigilant cop Harry Callahan, flic solitaire aux méthodes répréhensibles et aux mythiques montées de sang. A sa sortie, le film créera d’ailleurs la controverse notamment concernant son approche de la brutalité policière, du droit des victimes et sa misogynie.

Dirty Harry, c’est une mise en scène rythmée et haletante mais c’est surtout la confrontation mythique entre Harry Callahan, prêt à faire justice lui-même et à violer les règles les plus élémentaires de son métier s’il le faut, et Scorpio, le tueur en série manipulateur et psychopathe. Dans ce rôle, Andrew Robinson fait une entrée en la matière irréprochable. Il est la seconde facette du film de Siegel (son interprétation au couteau totalement imprévisible – totalement stressante – aurait d’ailleurs dû valoir à Robinson une véritable carrière par la suite).

Le réalisme et la tension de leurs affrontements sur tout le film est presque insoutenable. Et l’inversion des rôles qui ne cesse de se produire au cours des minutes est un régal qui alimente cette même tension. Dans le stade, c’est bien Scorpio qui court, qui souffle et qui a peur d’Harry. Et c’est bien ce dernier qui le tire comme un lapin avant de le torturer. Il est désormais le prédateur. Puis, nouvelle inversion : Scorpio reprend le pouvoir…

Succès surprise à sa sortie, Dirty Harry fera naître quatre autres suites. Mais, c’est bel et bien ce premier essai, ce premier polar urbain, ce duel, qui restera dans les annales du cinéma. Tout comme sa fin…

Film disponible en VOD, ainsi qu’en DVD / Blu-ray.

L.A. Confidential (1997)

Los Angeles, années 50. Alors que la ville est sujette à une vague de règlements de comptes après la chute du caïd Mickey Cohen, la police criminelle se mobilise toute entière sur l’affaire de L’Oiseau de nuit, un massacre au cours duquel est tombé un ancien flic. Trois inspecteurs au style radicalement différent vont être amenés à coopérer pour démêler les fils d’une histoire plus compliquée qu’il n’y paraît…

Lors des Oscars de 1998, L.A Confidential succomba, comme tant d’autres films, au raz-de-marée provoqué par la vague Titanic. S’il aurait mérité plus, le film réalisé par Curtis Hanson a tout de même réussi la jolie prouesse de décrocher deux statuettes face au mastodonte : meilleure actrice pour Kim Basinger et meilleur scénario adapté pour Hanson et son comparse, le scénariste Brian Helgeland.

Le pari n’était pourtant pas gagné tant adapter l’univers de James Ellroy, maître du polar moderne, est un exercice périlleux. Le secret a certainement résidé dans le fait qu’Hanson est un admirateur de l’oeuvre et de l’écriture de James Ellroy et qu’il est, lui aussi, un amoureux transi de Los Angeles et un fin connaisseur de ses rues…

Los Angeles, où le polar est souvent né, est dans LA Confidential un personnage à part entière qui mène sa propre vie. A son coeur, le milieu policier et hollywoodien sont, comme souvent chez Ellroy, intiment mêlés. Et dans ce grand écart entre la justice et le glamour, on retrouve tous les ingrédients qui font un bon mystère : corruption, manipulation, duplicité, violence, mensonge, désirs et déceptions…

Ce bal, mené par les trois flics que tout oppose, incarnés par Kevin SpaceyRussell Crowe et Guy Pearce, est un bal furieux et envoûtant qu’il convient de ne pas manquer…

Film disponible en VOD, ainsi qu’en DVD / Blu-ray.

Assurance sur la mort (1944)

Walter Neff, un employé d’une compagnie d’assurances, tombe amoureux de sa cliente et échafaude avec elle un plan pour supprimer le mari encombrant et ainsi partager avec elle l’assurance-vie de ce dernier.

Assurance sur la mort est un véritable modèle de film noir et en est même l’un des éléments fondateurs. Non seulement le film de Billy Wilder est l’adaptation d’une nouvelle de James M. Cain, pilier du courant littéraire qui a ensuite inspiré la naissance du Noir à Hollywood, mais le scénario est également l’oeuvre de la collaboration un peu mouvementée entre Wilder et l’écrivain Raymond Chandler, l’un des autres maîtres du polar. Son style, très reconnaissable dans les dialogues, est ce qui fait aussi le bonheur de voir et revoir ce classique du Noir…

Avec sa structure originale et étonnante, Assurance sur la mort met de suite le spectateur dans une position troublante. D’entrée de jeu, on sait qui est le meurtrier… Et on sait aussi qu’il n’est ni un gangster ni un fou, mais un homme comme on en rencontre tous les jours. Dès le début du film, Walter Neff (Fred MacMurray) se confesse ainsi sur un enregistrement et c’est donc via un grand flashback que sa rencontre avec la vénéneuse Phyllis et les conséquences de cette rencontre vous nous être contées…

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Assurance sur la mort, c’est aussi la naissance d’un personnage féminin complexe et fascinant, Phyllis Dietrichson, campée par l’époustouflante Barbara Stanwyck. Une femme fatale pleine de duplicité qui ne peut que captiver…

Film disponible en DVD / Blu-ray.

La nuit nous appartient (2007)

New York, fin des années 80. Bobby est le jeune patron d’une boite de nuit branchée appartenant aux Russes. Avec l’explosion du trafic de drogue, la mafia russe étend son influence sur le monde de la nuit.
Pour continuer son ascension, Bobby doit cacher ses liens avec sa famille. Seule sa petite amie, Amada est au courant : son frère, Joseph, et son père, Burt, sont des membres éminents de la police new-yorkaise… Chaque jour, l’affrontement entre la mafia russe et la police est de plus en plus violent, et face aux menaces qui pèsent contre sa famille Bobby va devoir choisir son camp..

Il y avait déjà eu Little Odessa et The Yards. Puis, vint La Nuit nous appartient, le troisième long-métrage de James Gray. Et comme dans The Yards, une atmosphère tendue, celle d’un film noir terriblement moderne et la naissance d’un autre choix cornélien entre le bien et le mal. La nuit nous appartient, c’est à nouveau la création d’un drame familial, thème essentiel chez Gray, avec en son centre un personnage écartelé entre deux idéaux. Gray conserve son duo d’acteurs précédent, Mark Wahlberg et Joaquin Phoenix, mais inverse les rôles, enfin presque…

Dès l’intro – l’arrivée enfumée et mystique d’une Eva Mendes qui n’a jamais été aussi animale – l’atmosphère du film et la nuit de son titre nous sont balancées en plein visage. C’est sexy et 80’s en diable, c’est l’explosion du disco dans les boîtes de nuit et, cette ferveur, Gray la transmet comme personne, comme il transmet le véritable amour qui lie Bobby (Phoenix) à Amada.

Mais, le réalisateur ne s’arrête pas là puisqu’il fait évoluer son film vers la spirale du tragique. Mouton noir de la famille, Bobby hésite entre deux vies, deux familles. Au fur et à mesure du film, la tension se construit, augmente, et tout le génie de Joaquin Phoenix explose, celui de transmettre à la goutte de transpiration près son stress, ses émotions, sa complexité. On retiendra notamment la scène où il se rend sous protection dans la planque de Vadim le dealer ou encore la scène de la poursuite en voiture sous la pluie… Magique.

Le film est disponible en VOD, ainsi qu’en DVD / Blu-ray.

Le Samouraï (1967)

Jeff Costello, dit le Samouraï est un tueur à gages. Alors qu’il sort du bureau où git le cadavre de Martey, sa dernière cible, il croise la pianiste du club, Valérie. En dépit d’un bon alibi, il est suspecté du meurtre par le commissaire chargé de l’enquête. Lorsqu’elle est interrogée par celui-ci, la pianiste feint ne pas le reconnaître. Relâché, Jeff cherche à comprendre la raison pour laquelle la jeune femme a agi de la sorte.

Disons-le sans détour : le personnage interprété par Alain Delon, qui trouve chez Jean-Pierre Melville un de ses plus grands rôles, incarne sans doute la quintessence du tueur à gages. Le Samouraï est une référence pour de nombreux cinéastes, parmi lesquels John Woo et son compatriote Johnnie To, Jim Jarmusch, Martin Scorsese, Quentin Tarantino, Joel CoenMichael Mann pour n’en citer qu’une poignée.

Toutefois, si ces cinéastes n’hésitent pas à reprendre les motifs du film de Melville, ceux-ci recourent néanmoins à des principes de mise en scène radicalement opposés. Le style de Melville étant à l’inverse une ode à l’épure semblable aux estampes japonaises. Une oeuvre d’art à voir et à revoir…

Film disponible en VOD, ainsi qu”en DVD / Blu-ray.



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