Ces fonction­naires territoriaux qui refusent de travailler 35 heures


DÉCRYPTAGE – Nombre d’employeurs publics ont trouvé des accords avec leurs agents, mais des îlots de résistance persistent.

Elles ne sont plus très nombreuses, mais elles doivent commencer à sentir venir le vent du boulet. D’ici au 1er janvier 2022, toutes des collectivités territoriales devront avoir fait passer l’ensemble de leurs agents aux 35 heures (1607 heures annuelles) comme tous les salariés de France. Une obligation prévue par la loi de transformation de la fonction publique d’août 2019 et que plus de la moitié des collectivités respectaient déjà. La plupart des autres s’y sont depuis conformés. Nantes, Saint-Nazaire, Beauvais, Orléans, Pau, Angoulême, Aix-en-Provence, La Rochelle et tant d’autres qui traînaient des pieds sont progressivement rentrées dans le rang. Le plus souvent plutôt mal gré que bon gré.

Il faut dire que le passage aux 1607 heures signifiait pour toutes la suppression de plusieurs jours de congé, accordés antérieurement aux lois Aubry et conservés par dérogation spéciale. Exit donc les jours d’ancienneté, les journées du maire ou du président de l’agglomération ou encore les congés

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