Budget – Le gouvernement ajoute 10 millions d’euros pour l’ONF


Le gouvernement propose dix millions d’euros de moyens supplémentaires pour l’Office national des forêts (ONF) dans le cadre de son projet de loi de finances pour 2023, a annoncé mercredi à l’Assemblée nationale le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau.

Après un « débat poussé avec les parlementaires » sur le soutien à apporter au secteur forestier durement touché par les incendies cet été, « nous vous avons entendus », a dit Marc Fesneau aux députés, lors de l’examen des crédits budgétaires liés à son ministère.

« Tout d’abord parce que le ministre chargé des Comptes publics l’a annoncé, nous suspendons les réductions de postes au sein de l’ONF », a-t-il poursuivi, « mais aussi et surtout parce que suite aux annonces du président de la République, les moyens de l’ONF vont être renforcés avec 10 millions d’euros supplémentaires ».

Les effectifs de l’ONF ont fondu ces vingt dernières années, passant de 12 800 personnes en 2000 à près de 8 000 actuellement, chargées de gérer les 11 millions d’hectares des forêts publiques françaises.

La proposition de moyens supplémentaires va se traduire par un amendement du gouvernement au PLF, que doivent examiner les députés parmi la centaine d’autres prévus lors de la séance entamée mercredi après-midi.

Plus largement, le projet de budget du gouvernement prévoit une hausse des crédits pour l’agriculture, atteignant un total de près de 6 milliards d’euros, soit « + 1 milliard d’euros par rapport à l’année précédente », a rappelé le ministre.

Il prévoit notamment le financement d’un dispositif d’assurance des récoltes face aux risques climatiques qui verra le jour le 1er janvier prochain et sera doté par l’Etat de 256 millions d’euros en 2023.

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S’y ajouteront 120 millions d’euros du Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA) et 184 millions du fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), portant le soutien public à 560 millions l’an prochain, a détaillé le ministère.

Les débats sur la partie « dépenses » du projet de loi de finances se poursuivent sous l’ombre d’une probable nouvelle activation de l’article 49.3 de la Constitution par le gouvernement.

Cet outil, qui permet de faire passer un texte de loi sans vote sauf adoption d’une motion de censure, a déjà été utilisé trois fois par l’exécutif en deux semaines. Une quatrième viendrait clore un premier chapitre mouvementé de débats budgétaires à l’Assemblée.



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