Bande-annonce Profession du père : Benoît Poelvoorde veut assassiner le général de Gaulle ! – Actus Ciné



Découvrez la bande annonce de “Profession du père” de Jean-Pierre Améris (“Les Emotifs anonymes”), dans lequel Benoît Poelvoorde incarne un père pas comme les autres… A découvrir en salles le 20 janvier.

Profession du père se déroule à Lyon, en 1961. Emile a douze ans et son papa est un héros qui lui raconte qu’il a été champion de judo, parachutiste, footballeur, espion et même conseiller particulier de Charles de Gaulle… Désormais, il cherche à sauver l’Algérie française en assassinant le général ! Fasciné, Emile est prêt à le suivre dans cette mission improbable. Mais si toute cette aventure allait trop loin pour un enfant ? Et si ce père pas comme les autres était un mythomane ?

Réalisé par Jean-Pierre Améris, qui connait bien Benoît Poelvoorde pour l’avoir dirigé dans Les Emotifs anonymes (plus d’1,1 million d’entrées) et Une famille à louer, Profession du père est adapté du roman du même nom écrit par Sorj Chalandon. Le réalisateur explique :

“J’aime chez lui ce thème récurrent de la mystification, que l’on retrouve par exemple dans Mon Traître : des personnages qui se font avoir par un autre qui leur raconte des fictions auxquelles ils croient dur comme fer, et cette douleur qui est celle de découvrir que l’on a été berné, que tout était faux. Lorsque j’ai lu Profession du père, j’ai trouvé que c’était une clé de son œuvre puisqu’on y découvrait l’enfance de l’auteur. On y comprenait que le personnage originel, c’était le père. Un grand mythomane, le premier à raconter des histoires.”

Aux côtés du grand Benoît Poelvoorde, nous retrouvons Audrey Dana dans le rôle de la mère et le jeune Jules Lefebvre dans celui d’Emile. Jean-Pierre Améris l’a découvert dans le thriller Duelles aux côtés de Veerle Baetens. Le cinéaste se rappelle : “Benoît parle de lui comme un de ses meilleurs partenaires. Ils étaient très complices. J’avais en mémoire les leçons de Truffaut sur la manière de diriger de jeunes acteurs. Il faut représenter, ressentir le plus sincèrement possible les émotions sans jamais perdre le plaisir enfantin du jeu. Et Émile et Benoît ont beaucoup joué.”

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