Une collection de maquillage et de soin inspirée des sculptures grecques du Louvre vient de voir le jour ! Cette dernière est le fruit d’une collaboration inédite du musée parisien avec la marque de cosmétiques et de produits de luxe Lancôme, dévoilée lundi 28 août.
Disponible en exclusivité à partir du 4 septembre à la boutique des Champs-Élysées, sur le site internet de la marque, et aux Galeries Lafayette Haussmann, elle comprend une palette de fards à 100 euros inspirée des couleurs de l’aile Richelieu et des jeux de lumière observés sur les sculptures, un rouge à lèvres mat (47 euros) et un sérum (120 euros) au packaging léché.
Des muses contemporaines face aux déesses de l’Antiquité
Pour la promouvoir, des photographies épurées mettent en parallèle l’élégance et la pureté des traits de quatre muses contemporaines – l’actrice, danseuse et chanteuse américaine Zendaya, l’auteure-compositrice-interprète franco-malienne Aya Nakamura, l’actrice américaine Amanda Seyfried et le mannequin chinois He Cong – avec celles de neuf chefs-d’œuvre de la sculpture antique : la Vénus de Milo, la Victoire de Samothrace, l’Hermaphrodite, la Nymphe au scorpion, la Vénus d’Arles, Écho, Hygie, Corine et Diane de Gabies.
Amanda Seyfried (actrice) et la statue de « Diane de Gabies » (marbre, IVe s. av. J.-C.) pour la collaboration entre Lancôme et le musée du Louvre, Paris
On y voit par exemple Zendaya danser devant la Victoire de Samothrace [ill. en Une], vêtue d’une robe dont les voilages noirs font écho aux ailes de la sculpture – une image rappelant les oiseaux blanc et noir du Lac des Cygnes, mais aussi la scène mythique du film Drôle de frimousse (Funny Face) de Stanley Donen (1957) où Audrey Hepburn, les bras levés, descend l’escalier au pied de la sculpture en faisant virevolter un voile rouge.
Une énième association du Louvre avec une marque
Aya Nakamura dans les collections du Louvre à l’occasion de la collaboration du musée avec Lancôme
Ce n’est pas la première fois que le Louvre se lance dans une association lucrative avec une marque pour commercialiser thés (Palais des thés), t-shirts (Uniqlo), parfums (l’Officine Buly), voitures (DS Automobiles) ou coques de téléphone (Casetify). Sans compter le tournage dans ses salles, en 2018, d’un clip de Beyoncé et Jay-Z. Mais l’établissement ne s’était pas encore aventuré dans le domaine des cosmétiques.
« L’histoire de l’art et de la beauté, de sa ‘fabrique’ et de sa quête, sont intimement liées, justifie la directrice du musée, Laurence des Cars. La pop culture, celle de l’image en mouvement, de la publicité, des réseaux sociaux, de notre vie quotidienne, s’inspire souvent de ces représentations et images intemporelles. Les collections du musée du Louvre ont cela d’étonnant et de captivant qu’elles permettent de lire et de comprendre comment ces canons se transforment, s’interprètent, évoluent. Avec cette collaboration, le Louvre, lieu contemporain de l’art, participe de cette écriture de la beauté au présent ».