avec cinq scénarios possibles, le jeu est très ouvert pour une coalition


ANALYSE – Le rapport de forces n’est pas encore clairement lisible mais, si on divise le pays en deux camps, la gauche semble peser plus lourd dans la balance électorale que la droite.

À Berlin

L’équilibre entre la gauche et la droite n’a pas été aussi serré depuis la première élection d’Angela Merkel, en 2005. La liste de la candidate de la CDU-CSU l’avait alors emporté avec un seul point d’avance sur la formation sociale-démocrate sortante de Gerhard Schröder. Les deux formations qui dirigent le pays représentaient alors les deux tiers des électeurs. Le vote d’hier leur a accordé la moitié des suffrages.

L’émiettement des votes va les conduire à ouvrir le jeu pour un mariage à trois. Voire à quatre, si la coalition de type «Jamaïque» emportait la mise – soit une alliance entre la CDU (noir) alliée aux Bavarois de la CSU, les écologistes d’Alliance 90-Die Grünen (verts) et les libéraux du FDP (jaune).

Au moins cinq attelages sont possibles, si l’on s’en tient aux premiers sondages de sorties des urnes, encore peu affinés. «Tout est possible et rien n’est exclu, sauf une participation de l’extrême droite», en conclut Frank Baasner, de l’Institut franco-allemand de Ludwigsbourg.

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