5 œuvres à flasher avec son téléphone dans tout Paris


1. Sur le Parcours Champs-Élysées : un filtre écolo

Plus de 100 œuvres à découvrir dans toute la ville… Un vélib’ ne vous sera pas inutile, d’autant plus que pas moins de 50 stations accueillent une œuvre ! Rendez-vous à la borne située au 63 rue Galilée (n°8003), dans le 8e arrondissement, pour faire l’expérience de la pièce en réalité augmentée de l’artiste et designer Meltem Sahin : un filtre Instagram à placer sur son visage, autour duquel se déploient des dessins animés à l’esthétique New Age. Intitulée Kara toprak, elle a été créée pour accompagner une chanson (dont les paroles sont vieilles d’un siècle !) du groupe Islandman, autour de la nécessité de prendre soin de notre sol. Une sagesse bienvenue.

Meltem Sahin, Kara Toprak

Meltem Sahin, Kara Toprak, 2021

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« Kara toprak » de Meltem Sahin

63 rue Galilée, 75008 Paris

https://www.instagram.com/meeltemsahin/

2. Sur le Parcours Trocadéro : devenez artiste !

La Cité de l’architecture fait partie des institutions qui accueillent une œuvre du parcours dans leurs espaces extérieurs – avec la Monnaie de Paris, le Centre Pompidou, Carnavalet, Cognacq-Jay, Guimet et l’Institut de France. Là, Seth Brown propose Sediment, une réflexion sur le temps qui passe… Dans cette expérience interactive, l’utilisateur est invité à peindre avec son doigt, comme avec un pinceau virtuel.

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« Sediment » de Seth Brown

Cité de l’Architecture, 1 place du Trocadéro et du 11 Novembre, 75116 Paris

https://www.instagram.com/aesethtics/

3. Sur le Parcours Marais : la vie marine en question

La prise de conscience écologique amorcée par Meltem Sahin se poursuit à la librairie Sur le fil de Paris, où l’on découvre Diet Plastic de l’artiste Acool55 – qui promet sur son compte Instagram : « La création disruptive rééquilibrera la planète. » Ici, l’œuvre fait apparaître toutes sortes de déchets plastiques flottant dans l’air, comme si nous étions en pleine mer. Un requin passe, gobe une bouteille qui traîne… Et le message est on ne peut plus clair. L’océan n’est pas une poubelle !

4. Sur le Parcours Saint-Germain-des-Prés : une sculpture en lévitation

Une pause s’impose ! Rendez-vous au Comptoir d’Yves Camdeborde, restaurant emblématique du quartier de l’Odéon, pour déjeuner. Profitez-en pour observer l’étonnant travail de Anna Bacheva et Stefan Hristov du Studio Otaika ! Disponible une nouvelle fois sur Instagram, l’œuvre bkvAR est un ensemble de signes flottants qui emplissent l’air… D’une grâce étrange, elle a été conçue en prolongement d’un projet consacré à la préservation de l’alphabet cyrillique bulgare.

Studio Otaika, BkvAR

Studio Otaika, BkvAR, 2021

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« bkvAR » du Studio Otaika

Le Comptoir, 5 carrefour de l’Odéon 75006 Paris

 

5. Sur le Parcours Villette : l’échec du bien-être

De nombreuses œuvres du festival consistent en un filtre à appliquer sur son propre visage, pour expérimenter virtuellement les vertiges du travestissement. Il sera amusant de conclure ces réflexions sur l’identité par l’œuvre cachée dans le square Marcel Mouloudji (19e arrondissement). Andy Picci y invite une drôle de version du « Love Yourself » répété à longueur de journée par les spécialistes du bien-être : chez lui, il est constitué de lettres gonflables, qui s’agglomèrent et se dégonflent… Faisant ainsi éclater l’illusion de l’individualisme. Avec une ironie bienfaisante, qui fait rire et soulage !

Andy Picci, Love Yourself

Andy Picci, Love Yourself, 2021

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« Love Yourself » de Andy Picci

Square Marcel Mouloudji, 10 rue Pierre Reverdy, 75019 Paris

https://www.instagram.com/andypicci/

 

Du 1er au 30 juin

Dans tout Paris

https://www.digitalartmonth.com/

Du 16 au 19 juin

Paris Expo Porte de Versailles (Hall 1)

1 Place de la Porte de Versailles, 75015 Paris

Pendant toute la durée de l’événement, CADAF présentera plusieurs œuvres d’art numérique.

https://vivatechnology.com/ 

 





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