10 expos de mode qui nous font rêver cet automne


1. En petite robe noire à Galliera

Après deux ans de travaux, le Palais Galliera a rouvert ses portes avec deux fois plus d’espace pour déployer ses propres collections de mode et présenter de belles expositions à l’image de celle qui l’inaugure : une rétrospective consacrée à l’œuvre de Gabrielle Chanel ! Avec plus de 350 pièces – d’une marinière en jersey de soie au tailleur en tweed en passant par le parfum Chanel n°5 ou sa légendaire petite robe noire – le propos, pensé comme « un manifeste de mode », déroule le fil du style Chanel qui n’a définitivement pas pris une ride.

Vue de l’exposition « Gabrielle Chanel – Manifeste de mode » au Palais Galliera – Musée de la Mode de la Ville de Paris

Vue de l’exposition « Gabrielle Chanel – Manifeste de mode » au Palais Galliera – Musée de la Mode de la Ville de Paris

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Gabrielle Chanel – Manifeste de mode

Du 1 octobre 2020 au 14 mars 2021

2. En robe « Gitane » chez Alaïa

Deux maîtres de la coupe, réunis pour votre plus grand ravissement… Au total 90 modèles d’Azzedine Alaïa, disparu en 2017, dialoguent avec des pièces de Cristóbal Balenciaga, issues des archives constituées par le couturier franco-tunisien et conservées par la fondation qui veille sur son patrimoine. Forme, volume, ligne… Ces rapprochements sculpturaux entre les deux créateurs sont de toute beauté. Après un premier volet concentré sur une palette sombre, l’exposition a fait peau neuve en septembre pour laisser place à la couleur. Du rose, du rouge, des dentelles et des mousselines… Un peu de légèreté ne fait pas de mal.

Vue de l’exposition « Alaïa et Balenciaga – Sculpteurs de la forme » à la Fondation Azzedine Alaïa, Paris

Vue de l’exposition « Alaïa et Balenciaga – Sculpteurs de la forme » à la Fondation Azzedine Alaïa, Paris

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© Stéphane Aït Ouarab.

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Alaïa et Balenciaga – Sculpteurs de la forme

Du 27 septembre 2020 au 3 janvier 2021

fondationazzedinealaia.org

3. Voir du rouge avec Louboutin à la Porte Dorée

Son nom est presque synonyme d’escarpin. Mais pour venir au Palais de la Porte dorée découvrir la rétrospective du chausseur le plus glam’ de la planète, nul besoin de semelle rouge – crise oblige. Autour de ses collections (poupée Kachina, art du Gandarah…), de ses collaborations et de ses créations, cette plongée vertigineuse dans l’imaginaire de Christian Louboutin montre que l’enfant qui a grandi dans le 12e arrondissement avant de conquérir le monde, en a décidément sous le talon. Chaque salle est un bijou où Christian Louboutin a convoqué ceux qu’il aime, des artistes – de David Lynch à Bianca Li – et des artisans. Entre strass et paillettes, on s’initie aussi aux savoir-faire. Courez-y !

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Un Faune du sculpteur Jean-Noël Lavesvre et le modèle « Malangeli » de Louboutin, vue de l’exposition « Christian Louboutin : Exhibition(niste) » au Palais de la Porte Dorée, Paris

Un Faune du sculpteur Jean-Noël Lavesvre et le modèle « Malangeli » de Louboutin, vue de l’exposition « Christian Louboutin : Exhibition(niste) » au Palais de la Porte Dorée, Paris

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Christian Louboutin : Exhibition(niste)

Du 26 février 2020 au 3 janvier 2021

lexposition.christianlouboutin.com

4. Remplir son carnet de bal à Moulins

De la finesse, de la légèreté, du jersey et des tutus en veux-tu en voilà ! À Moulins, au Centre national du costume de Scène, on peut encore contempler pour quelques semaines à peine les plus belles créations de couturiers pour les spectacles chorégraphiques : Coco Chanel pour les ballets russes, Gianni Versace pour Maurice Béjart, Lacroix puis Balmain (Olivier Roustaing) pour l’Opéra national de Paris… Les 120 costumes rassemblés, les photographies et les vidéos, ont de quoi faire tourner la tête !

Scénographie de la section « Seconde peau » de l’exposition « Couturiers de la danse » au Centre National du Costume de Scène de Moulins.

Scénographie de la section « Seconde peau » de l’exposition « Couturiers de la danse » au Centre National du Costume de Scène de Moulins.

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© Jean-Marc Teissonnier / Ville de Moulins.

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Couturiers de la danse

Du 30 novembre 2019 au 1 novembre 2020

www.cncs.fr

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Retrouvez l’exposition virtuelle sur google art & culture

5. Flasher pour Man Ray au Luco

Après Marseille où, dans le monde d’avant, elle avait investi le musée Cantini, l’exposition « Man Ray et la mode » explorant une facette méconnue de l’artiste s’offre aux visiteurs du musée du Luxembourg à Paris. S’y dévoile un peintre qui, pour subvenir à ses besoins, va travailler en tant que photographe pour des magazines de mode comme Harpers Bazaar ou Vogue. La rencontre sera des plus fructueuses puisque Man Ray va imprimer sa touche surréaliste à ses clichés. Entre ombres et recadrages, le photographe invente un genre. Maintes fois copié mais rarement égalé…

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Man Ray, Lee Miller, le visage peint

Man Ray, Lee Miller, le visage peint, 1930

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Epreuve gélatino-argentique vers 1980 • 30,9 × 22,1 cm • Coll. particulière • © Man Ray 2015 Trust / Adagp, Paris 2020 / Courtesy Fondazione Marconi, Milan.

Du 23 septembre 2020 au 17 janvier 2021

museeduluxembourg.fr

6. Bien dans ses baskets à Bordeaux

S’il fallait élire une mode pour résumer notre époque, la basket serait en haut du podium, à l’aise. Véritable phénomène de société né avec le développement du caoutchouc dans les années 1920, la sneaker (du verbe sneak, se faufiler) d’abord apanage des sportifs est sortie des stades pour conquérir le monde, des catwalks aux galeries. Au musée des Arts décoratifs de Bordeaux, on suit donc à la trace le design des baskets avec plus de 600 paires, des films, documents d’archives et des photographies. Pour voir les Puma d’Usain Bolt, du roi Pelé ou du champion Griezmann, dans une scénographie 100% fraîche du designer Mathieu Lehanneur, c’est par ici !

Section « Le design des sports », exposition « Playground – Le design des sneakers » au Musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux.

Section « Le design des sports », exposition « Playground – Le design des sneakers » au Musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux.

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© Alastair Philip Wiper.

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Playground – Le design des sneakers

Du 20 juin 2020 au 10 janvier 2021

madd-bordeaux.fr

7. Tenue « casual » à Marseille

Quel est le point commun entre le jogging, le débardeur, le kilt, le bleu de travail et des espadrilles ? Réponse au Mucem, à Marseille ! L’exposition « Vêtements modèles » qui s’y tient nous raconte comment ces habits conçus d’abord pour des raisons professionnelles se sont imposés comme des incontournables de notre garde-robe moderne. Au-delà des 200 pièces de textile présentées, l’exposition est aussi richement documentée avec des clichés des frères Séeberger, de Raymond Depardon ou de Willy Ronis, mais également avec des estampes, des vidéos, des affiches. La mode populaire mais pas bas de gamme.

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À gauche, Raymond Depardon, « Marcel Privat », issu de la série « Profils paysans. La Vie moderne », 2007. À droite, LAFONT (CEPOVETT Group), bleu de travail en coton moleskine, 2019.

À gauche, Raymond Depardon, « Marcel Privat », issu de la série « Profils paysans. La Vie moderne », 2007. À droite, LAFONT (CEPOVETT Group), bleu de travail en coton moleskine, 2019.

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© Raymond Depardon / Magnum Photos. © LAFONT / Photo Mucem / Marianne Kuhn.

Du 29 juin 2020 au 6 décembre 2020

8. Pause chez Harper’s Bazaar au Mad

Des clichés cultes, des robes de folie, la crème des couturiers, des écrivains, une foule d’artistes… Sans conteste, tout est dans Harper’s Bazaar ! Premier des magazines de mode, moins connu en France où il n’a jamais été édité, Harper’s Bazaar est une référence depuis plus de 150 ans. Le Musée des Arts décoratifs à Paris effeuille l’histoire de cette revue mythique aux côtés de 60 créations de prêt-à-porter et de clichés de grands photographes qui l’ont accompagnée tels que Man Ray, Richard Avedon ou Peter Lindbergh.

Kate Moss en couverture de Harper’s Bazaar, décembre 1992

Kate Moss en couverture de Harper’s Bazaar, décembre 1992

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Harper’s Bazaar, premier magazine de mode

Du 28 février 2020 au 4 janvier 2021

madparis.fr

9. Avec les punks et les aristos de Vivienne Westwood à Lyon

Une punk, militante écolo, féministe… God save the musée des Tissus à Lyon ! L’institution déroule le tapis rouge à une créatrice des plus subversives : Vivienne Westwood. Cette autodidacte est devenue reine de l’impertinence à la fin des années 1970, lorsque ses premières créations ont propulsé dans nos vestiaires les vestes en cuir, les zips, les clous, le mohair et les tee-shirt customisés. Dévoilant la collection Lee Price, le parcours dévoile 200 pièces qui retracent 50 ans de carrière et d’audaces, de la période Sex Pistols, aux influences historiques, picturales et aristocratiques… So British !

Vivienne Westwood lors du défilé World Wide Woman, automne-hiver 2011-2012, Paris

Vivienne Westwood lors du défilé World Wide Woman, automne-hiver 2011-2012, Paris

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Vivienne Westwood Art, mode et subversion

Du 10 septembre 2020 au 17 janvier 2021

10. Rendez-vous avec la muse de Saint Laurent

« J’ai toujours été captivée par ce qui est masculin. Toujours porté des jeans, une veste d’homme (…). Je ne me sens ni fille ni garçon, mais davantage en position séductrice habillée en garçon. » Ainsi se raconte Betty Catroux, égérie du couturier Yves Saint Laurent, son « double féminin ». Née en 1945, elle est au centre d’une exposition du musée Yves Saint Laurent qui rouvre ses portes à Paris le 8 octobre après un long sommeil – crise sanitaire oblige. Cultivant un air androgyne, le mannequin, rencontré chez Régine en 1967, va partager les longues nuits de fête du créateur et surtout incarner son idéal. Une femme dont le style singulier se conjugue aujourd’hui au pluriel.

Vue d’exposition « Betty Catroux, Yves Saint Laurent, Feminine Singular » au Musée Yves Saint Laurent Paris, du 3 mars 2020 au 11 octobre 2020

Vue d’exposition « Betty Catroux, Yves Saint Laurent, Feminine Singular » au Musée Yves Saint Laurent Paris, du 3 mars 2020 au 11 octobre 2020

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Betty Catroux, Yves Saint Laurent – Féminin Singulier

Du 8 octobre 2020 au 9 mai 2021

museeyslparis.com



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