un cortège de mariage provoque une grosse pagaille sur une route nationale


Le cortège s’est arrêté en pleine voie et des participants sont descendus de voiture, vendredi 1er octobre.

Un cortège de mariage – une Ferrari, une quinzaine de berlines immatriculées à l’étranger mais également des motos et scooters sans plaque conduits par des individus sans casque -, a provoqué une grosse pagaille avec d’importantes difficultés de circulation sur la rocade Est de Lyon vendredi 1er octobre, rapporte Le Progrès . Une information confirmée au Figaro par une source policière.

Les mariés, installés dans la Ferrari, et leurs invités sont partis de Meyzieu à 14h50 puis ont pris la rocade (RN346) au niveau du Groupama Stadium en direction Vaulx-en-Velin où le mariage devait être célébré à 15h. Monopolisant toutes les voies, le cortège s’est arrêté à Décines où les participants sont descendus de voiture, marchant sur la rocade. Les mariés ont ensuite été contrôlés par les forces de l’ordre, qui ont également relevé toutes les immatriculations, détaille Le Progrès.

Ce genre de choses arrive chaque week-end partout en France.

Matthieu Valet, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP).

«Quand la loi de la rue supplée la loi de la République. Ces mariages communautaires, les honnêtes gens ne les supportent plus. Dans nos centres-villes, nos autoroutes : ils se croient tout permis ! Il faut aller plus loin que des amendes», a réagi sur Twitter, vidéo à l’appui, Matthieu Valet, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP).

«Ce genre de choses arrive chaque week-end partout en France. À Roubaix, Lyon, Marseille, en banlieue parisienne. Des conducteurs prennent des sens interdits et les règles du Code de la route sont méprisées. Il y a vrai sentiment d’impunité», explique Matthieu Valet au Figaro.

«Il existe aujourd’hui des amendes qui peuvent être dissuasives mais il faudrait aussi que les responsables des mariages soient responsables pénalement», préconise le commissaire. «Il existe certes un délit d’entrave à la circulation mais il faut matérialiser l’entrave et ce n’est jamais très suivi par la justice. Il y a peu de condamnations pour délit d’entrave», déplore-t-il. Selon l’article L412-1 du Code de la route, le fait d’entraver ou de gêner la circulation publique est, en théorie, puni de deux ans d’emprisonnement et de 4500 euros d’amende.

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Au cours des derniers mois, certaines municipalités ont pris des mesures drastiques pour contrer les débordements, notamment des comportements dangereux en voiture, dans certains cortèges de mariage. À Nice, depuis 2012, les futurs mariés doivent signer une charte au terme de laquelle ils s’engagent à respecter un certain nombre de dispositions : interdiction de déployer un quelconque drapeau, de crier ou encore de courir dans la cour d’honneur de la mairie. Plus récemment, les fumigènes et le riz ont aussi été interdits. Même chose à Béziers où le maire Robert Ménard a instauré l’interdiction de jouer d’un instrument, de danser avant ou pendant la cérémonie ou encore d’arborer un drapeau étranger. Si ces règles ne sont pas respectées, et des débordements constatés, une annulation et un report du mariage peuvent alors être prononcés.



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