Steve Bannon sous la menace de poursuites pour entrave au travail du Congrès


L’ancien conseiller de Donald Trump refuse de participer aux investigations du Congrès sur l’assaut contre le Capitole.

Une commission d’enquête parlementaire a initié jeudi des poursuites pour «entrave au travail du Congrès» contre Steve Bannon, un ancien conseiller de Donald Trump qui refuse de participer à ses investigations sur l’assaut contre le Capitole. Steve Bannon était convoqué jeudi devant cette commission spéciale de la Chambre des représentants qui enquête sur le rôle de l’ancien président républicain dans l’attaque de ses partisans contre le siège du Congrès le 6 janvier, au moment où les élus certifiaient la victoire de Joe Biden à la présidentielle.

«Steve Bannon a refusé de coopérer», a constaté le démocrate Bennie Thompson, qui dirige cette commission décriée par Donald Trump et ses alliés. «La Commission spéciale ne va pas tolérer ce mépris de ses assignations et nous allons engager les démarches pour que Steve Bannon fasse l’objet de poursuites pénales pour entrave au travail du Congrès», a ajouté l’élu dans un communiqué. Les membres de la commission se réuniront mardi soir pour adopter formellement le détail de leur plainte.

Celle-ci devra ensuite faire l’objet d’un vote en séance plénière à la Chambre, où les démocrates sont majoritaires, en vue de sa transmission au ministre de la Justice. Merrick Garland décidera s’il convient d’inculper Steve Bannon, qui encourt en théorie jusqu’à un an de prison. Steve Bannon, 66 ans, avait été l’un des artisans de la campagne présidentielle victorieuse de Donald Trump en 2016 avant d’être poussé vers la sortie par le milliardaire républicain. Dans les derniers jours de son mandat, le président lui a accordé sa clémence, mettant un terme à des poursuites pour détournement de fonds.

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Outre ce conseiller, quatre autres proches de Donald Trump ont reçu des assignations de la commission spéciale, exigeant des documents ou leur témoignage. L’ancien président leur a demandé de ne pas s’y plier, invoquant le droit de l’exécutif à garder certaines informations secrètes. Mais pour les démocrates, cette prérogative ne s’applique qu’au président en exercice. Le débat juridique devrait se mener devant les tribunaux et risque de ralentir les travaux de la commission.



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