Spectacles immersifs dans les monuments : pourquoi un tel engouement ?


Décor du spectacle immersif « La Belle et la Bête » mis en scène par Charles Mollet et présenté au château de Maisons-Laffitte

Décor du spectacle immersif « La Belle et la Bête » mis en scène par Charles Mollet et présenté au château de Maisons-Laffitte, 2022

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Un soir de décembre à Maisons-Laffitte. Dans le château signé François Mansart où ont défilé Louis XIV, le comte d’Artois et le maréchal Lannes, se tient à la nuit tombée un véritable conte de fées. Tous les invités (en réalité, des spectateurs venus pour la plupart en famille) se voient remettre de longues capes, puis suivent par petits groupes un hôte silencieux, dans le parc puis dans le château. Dans les cuisines, des serviteurs comme sortis d’une peinture flamande s’affairent à préparer un grand repas ; dans les étages, des couturières piailleuses reprisent des robes. Une salle de réception sert d’écrin à un repas princier, une table remplie à ras bord de victuailles en tout genre. Tout donne l’illusion d’un temps passé, fantasmé, dans lequel on aurait pénétré brusquement. Ce temps, c’est celui de « La Belle et La Bête », production de la société Polaris, dont la devise est : « Le spectacle vivant au service du patrimoine ».

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