Si les fenêtres pouvaient parler


Les murs ont des oreilles. Et les fenêtres ? En Belgique, elles parlent ! C’est en tout cas ce qu’a pu constater Jean-Luc Feixa lors de ses nombreuses promenades à travers les rues du plat pays. Ici un mausolée en hommage à Elvis Presley, là un perroquet ou un renard empaillé, plus loin une icône du Christ et là-bas une course cycliste de figurines… À travers les vitres, le photographe observe, amusé, ces mini mises en scène d’objets du quotidien comme des natures mortes délicieusement kitsch.

À la façon d’un petit théâtre de l’intime, qui s’apprécie seulement depuis la rue, ces fenêtres n’ouvrent non pas sur l’extérieur, mais nous invitent au contraire à pénétrer dans des espaces clos, habités d’une foule de souvenirs. Désormais publiées dans un ouvrage émouvant intitulé Strange Things Behind Belgian Windows, les photographies de Jean-Luc Feixa sondent l’âme belge et ses fantaisies. Où le spectre du surréalisme n’est, forcément, jamais bien loin.

Jean-Luc Feixa, Strange Things Behind Belgian Windows, 2016-1019

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Jean-Luc Feixa, Strange Things Behind Belgian Windows, 2016-1019

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Jean-Luc Feixa, Strange Things Behind Belgian Windows, 2016-1019

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Jean-Luc Feixa, Strange Things Behind Belgian Windows, 2016-1019

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Strange Things Behind Belgian Windows

La série de Jean-Luc Feixa



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